"Once upon a bridge in Vietnam" sert de pont entre la France et le Vietnam

Le documentaire "Once upon a bridge in Vietnam" sert de pont entre la France et le Vietnam

Le documentaire musical "Once upon a bridge in Vietnam" du réalisateur français d’origine vietnamienne François Bibonne est projeté dans différentes salles en France et dans d’autres pays.

Hanoi (VNA) – Le documentaire musical "Once upon abridge in Vietnam" (Il était une fois un pont au Vietnam) duréalisateur français d’origine vietnamienne François Bibonne est projeté dansdifférentes salles en France et dans d’autres pays. Une ode au lien entre leVietnam et la France.

Le documentaire "Once upon a bridge in Vietnam" sert de pont entre la France et le Vietnam ảnh 1Poster du documentaire pour la projection le 24 octobre à Fontainebleau.

Révélé au public début 2022, "Onceupon a bridge in Vietnam" est projeté le 24 octobre à Fontainebleau(France) et le sera le 17 novembre à l'université Columbia (États-Unis).

Le documentaire sur la musiqueclassique du Vietnam et plus largement sur sa culture a remporté le prix duMeilleur court métrage documentaire aux Los Angeles Film Awards en février etun autre aux New York International Film Awards début mars.

Que ce soit dans les sallesobscures en France ou aux États-Unis, il est souvent chaudement applaudi parles spectateurs. "Ce film mérite d’être vu car il présente aussi unefacette la plupart du temps inconnue mais authentique de la vie desVietnamiens...", a estimé Gérard Holtzer, membre de l’Associationd’amitié franco-vietnamienne de Montpellier (France).

"Je suis trèsimpressionné par le réalisateur du documentaire, et c’est apparemment sapremière œuvre. Les travaux de filmage et de montage sont incroyables. Le filmm’a rappelé le Vietnam, un pays que j’adore et où je ne suis pas retournédepuis quatre ans. Je veux y revenir dès que possible", a partagéBertrand Grimm, un spectateur de Paris.

Amour du pays d’origine

Thi My Hanh Ngo-Folliot,présidente de la Commission Vietnam du Barreau de Paris, a également exprimé sagrande admiration devant le documentaire de François Bibonne qui "sertde pont entre la France et le Vietnam".

"Ce film est le parcoursde François Bibonne qui, désireux de suivre les pas de sa grand-mère, s’estaventuré au Vietnam il y a trois ans. À son retour, il a voulu faire connaîtrele charme de ce pays d’Asie du Sud-Est. De formation musicale, sa curiositél’avait poussé à contacter le Conservatoire de Hanoï et son entourage : chefd’orchestre, solistes, enseignants, élèves, associations. Alternant séquencesd’interviews, de contre-plongées, de scènes de rue, de paysages, de concerts,noir et blanc et couleur, il a réalisé un magnifique documentaire musical :Once Upon a Bridge in Vietnam ", a présenté Gérard Holtzer.

Du village de production detrompettes en cuivre à Nam Dinh (Nord) aux grands orchestres symphoniques duVietnam, en passant par ses paysages magnifiques ainsi que le pont centenaireLong Biên à Hanoï, reliant le passé à la modernité… Autant d’images vibrantesau rythme d’airs musicaux traditionnels vietnamiens, toutes capturées dans cedocumentaire qui est le fruit de l’amour de François Bibonne pour la musique etle Vietnam, pays d’origine de sa grand-mère.

Cœur qui déborde

Le documentaire "Once upon a bridge in Vietnam" sert de pont entre la France et le Vietnam ảnh 2François Bibonne (gauche) et le Japonais Honna Tetsuji, directeur musical et chef d'orchestre de l'Orchestre symphonique national du Vietnam. Photo : François Bibonne/CVN


L’idée du documentaire lui estvenue en 2019 lors d’un stage dans un label de musique nommé "Outheremusic" à Paris. Il faisait alors des recherches pendant ses pauses etn’avait presque rien trouvé sur l’histoire musicale du Vietnam depuisl’Indochine. Fasciné par le pays suite à ses deux premiers voyages suivant ledécès de sa grand-mère Thérèse Nguyên Thi Koan, le jeune homme a décidé devenir au Vietnam pour trouver ses racines.

Passionné par sa musique classique,il a fait des recherches et trouvé très peu d’informations sur les orchestreset sur les artistes. "Quand je suis venu au Vietnam, j’ai commencé àinterviewer musiciens, pianistes et violonistes en vue d’un documentaire sur samusique classique. Mais après, j’ai commencé à déborder sur la musiquetraditionnelle et sur la culture du Vietnam", a confié le réalisateur.

Pendant un an et demi au Vietnam,François Bibonne a sillonné tout le pays pour faire des recherches sur samusique. Des symphonies occidentales jouées par les orchestres aux airspopulaires interprétés par les artisans, des théâtres contemporains aux classesmusicales dans la cour d’une pagode d’un village du Nord. Des scènes quireprésentent une musique, ou plutôt un pays.

La métaphore

François Bibonne y a eu desrencontres inoubliables avec de nombreux artistes professionnels comme amateursdu pays. Dans le rôle de narrateur du documentaire, le jeune Français ayant unquart de sang vietnamien amène les spectateurs dans différentes régions dupays, allant de la ville à la campagne. Outre les sites pittoresques, le publicpeut se joindre à lui pour découvrir les aspects intéressants et inattendus dela musique vietnamienne, du classique au folklorique, du traditionnel aumoderne.

En particulier, une imageapparaît tout au long du film, celle du pont Long Biên. Une image qui revêtplusieurs sens. "Le pont, c’est une structure dans une chanson. C’estle lien entre le couplet et le refrain. C’est aussi la partie qui supporte lescordes du violon et du violoncelle. Et Long Biên, un pont qui a été construitpar les Français dans les années 1900, représente donc le lien entre la Franceet le Vietnam. On peut également voir la métaphore du pont comme un traitd’union entre le passé et le présent, entre la tradition et la modernité, entrela scène et la nature. Ainsi, on peut énormément jouer avec ce mot",a-t-il expliqué.

Une tournée en gestation

La réalisation du documentaire aété entravée par le COVID-19. Mais pour lui, cette crise sanitaire fut presqueun avantage. "C’est l’épidémie de coronavirus qui m’a donnél’opportunité de rester plus longtemps au Vietnam. J’ai voulu initialement yséjourner pendant trois mois. Mais en raison de la fermeture des frontières, jesuis resté un an et demi et j’ai pris cela comme une chance, même s’il y avaitdes moments difficiles où l’on avait l’impression de reculer. J’ai toujours étéhabité par ce projet et l’envie de continuer", a raconté FrançoisBibonne.

Chaque projet comporte desdifficultés, et "Once upon a bridge in Vietnam" ne déroge pasà la règle. Ne parlant pas le vietnamien, le réalisateur a dû s’y faire unréseau tout seul. Faute d’argent, il a enseigné le français et l’anglais. Lejeune quarteron a également fait face à plusieurs problèmes techniques car iln’a pas de formation de cinéaste à la base. Il a donc tout appris sur leterrain.

Après la France et lesÉtats-Unis, François Bibonne souhaite présenter son documentaire dans d’autrespays pour réaliser une tournée mondiale. Mais surtout, il cherche despartenaires pour organiser une projection au Vietnam afin de remercier le paysqui a inspiré son film. Ce sera aussi l’occasion de faire un débat avec lepublic et d’inviter des musiciens à jouer pour célébrer l’amitiéfranco-vietnamienne. – CVN/VNA

Voir plus

Célébration de la Journée du Vesak des Nations Unies au siège de l'ONU à New York le 14 mai (heure locale). (Photo : VNA)

Le Vietnam prône la compassion, l'harmonie et la tolérance

L'ambassadeur Dang Hoang Giang, représentant permanent du Vietnam auprès des Nations Unies, a appelé les pays et les peuples à embrasser l'esprit de compassion, d'harmonie et de tolérance dans la quête d'un monde pacifique, juste et inclusif, lors de son discours à l'occasion de la récente célébration de la Journée du Vesak, organisée au siège de l'ONU à New York.

Le village de Phu Vinh est aujourd’hui le plus représentatif de la vannerie en bambou et rotin à Hanoï. Photo: Hà Nam/Nhân Dân

Phu Vinh: Quand le bambou tisse l’histoire

À vingt-cinq kilomètres de l’effervescence de Hanoï, le village de Phu Vinh abrite un trésor artistique vieux de plus de quatre siècles. Ce havre de créativité, où plus de quatre cents ans d’Histoire s’entrelacent comme les fibres de bambou et de rotin entre les mains expertes des artisans, témoigne d’une résilience remarquable face au temps qui passe.

Le secrétaire général du Parti To Lam et les représentants de l’autorité locale ont coupé le ruban pour inaugurer le monument « l'Oncle Ho visite son village natal ». Photo : VNA

Le SG du Parti To Lam assiste à l'ouverture du Festival national du village Sen

À l'occasion du 135e anniversaire de la naissance du Président Ho Chi Minh (19 mai 1890 - 19 mai 2025), le Comité populaire de la province de Nghe An, en coordination avec le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme et le ministère de la Sécurité publique, a débuté le 15 mai le Festival national du village Sen (lotus) 2025 et inauguré le monument « l'Oncle Ho visite son village natal » dans la province de Nghe An.

Dê mèn est depuis 2020 un prix annuel à but non lucratif récompensant des travaux artistiques faits par et pour les enfants. Photo : Comité d'organisation

Suspens pour les 10 finalistes du Prix pour les enfants Dê mèn 2025

Lancée depuis le 14 mars, la 6e édition du Prix pour les enfants Dê mèn a reçu 97 œuvres et groupes d’œuvres. Les créations des finalistes comprennent une bande dessinée, une collection musicale multimédia, un ensemble de peintures, deux recueils de poèmes et cinq œuvres en prose.

De nombreuses personnes se rendent au village de Sen à l’occasion du 135e anniversaire de la naissance de l'Oncle Hô. Photo : sggp.org.vn

Le Festival du village de Sen 2025 à Nghê An

À l'occasion du 135e anniversaire de la naissance du Président Hô Chi Minh, le 19 mai, le Festival du village de Sen (Lotus) 2025 s'ouvrira le jeudi soir 15 mai à Nghê An, sa province natale.

La Semaine du cinéma vietnamien 2025 a officiellement ouvert ses portes le 12 mai à Athènes, réunissant des responsables grecs, des diplomates étrangers, des habitants locaux et des Vietnamiens résidant à l'étranger. Photo: VNA

Ouverture de la Semaine du cinéma vietnamien en Grèce

La Semaine du cinéma vietnamien 2025 a officiellement ouvert ses portes le 12 mai à Athènes, réunissant des responsables grecs, des diplomates étrangers, des habitants locaux et des Vietnamiens résidant à l'étranger.

Tùng Duong lors de son spectacle intitulé "Nguoi dàn ông hát" (L'homme qui chante, en français) qui a connu un vif succès dans sa carrière de chanteur. Photo : CTV

Le Vietnam triomphe aux Music Awards Japan avec Tung Duong

Le célèbre chanteur vietnamien Tung Duong a remporté le Prix spécial international. C'est la première fois qu'un chanteur vietnamien est récompensé lors des Music Awards Japan (MAJ), le plus grand événement musical international du Japon.