Selon les prévisions, après 2010, environ 200.000 cancéreux seront enregistrés chaque année au Vietnam, dont 100.000 décès.

Pour les hommes, le cancer du poumon est au premier rang, suivi par celui de l'estomac. Chez les femmes, c'est le cancer du sein qui est en tête. Vient ensuite celui de l'utérus. Le taux cumulé de cancers du sein et de l'utérus est de 27,2 pour 100.000 habitants dans le Nord, et de 17,1 dans le Sud. Le cancer est la première menace pour la santé des gens au sein du groupe des maladies non contagieuses.

Ces informations ont été données lors d'une conférence pour faire le "premier bilan après un an de mise en oeuvre du programme cible national de prévention et de lutte contre le cancer et du plan de 2009-2010", organisé mercredi à Hanoi par le ministère de la Santé publique.

A cette occasion, le vice-ministre de la Santé publique, Nguyên Thi Xuyên, a souligné que le projet de prévention et de lutte contre le cancer relevant du programme cible national de prévention et de lutte contre certaines maladies sociales, les épidémies dangeureuses et le VIH/Sida pour la période 2006-2010, avait été approuvé par le gouvernement et avait été mis en oeuvre depuis 2008.

Il s'agit d'un projet visant à améliorer le travail de prévention et de lutte contre le cancer dans les établissements sanitaires, à diminuer graduellement le taux de malades et celui des décès du cancer, et à améliorer la qualité de vie des partients.

Selon le docteur Tran Van Thuan, directeur adjoint de l'Institut d'oncologie du Vietnam, les questionnaires remplies par 12.050 personnes enquêtées dans 12 villes et provinces, dans le cadre du projet, montrent que seulement 35% donnent des bonnes réponses, et autant (35,8%) prétendent que la chirurgie de cancers provoque la métastase.

Afin de lutter contre ce fléau, les villes et provinces de pointe déploieront, dans le cadre de ce projet, des activités d'information et d'éducation pour la prévention et la lutte contre le cancer jusqu'au district et ce, pour la période 2009-2010.

Il est nécessaire de mettre en place un programme de consultations médicales pour dépister au plus tôt possible le cancer du sein et de l'utérus et ce, en faveur de 50.000 femmes faisant partie de groupes d'âge à haut risque dans certaines villes et provinces. Il faut dans le même temps organiser 8 cours d'entraînement sur la prévention et la lutte contre le cancer pour les cadres médicaux./.