Hanoï (VNA) - Construite en 1942 sur une colline de 11 ha au bord de la rivière Dông Nai, la pagode Buu Long a fait l’objet d’une restauration majeure en 2007. Son architecture porte des influences indiennes ainsi que d’autres pays d’Asie du Sud-Est tels que le Myanmar, la Thaïlande et le Laos.
En 2019, Buu Long a été classée dans la liste de dix pagodes bouddhistes les plus belles au monde par le magazine américain National Geographic. Ce dernier loue notamment les dragons sculptés qui gravissent les escaliers et la piscine turquoise reflétant les murs blancs, et ses flèches dorées.
Fait intéressant, à la pagode Buu Long, les croyants pratiquent le bouddhisme theraveda. Seul le Bouddha y est vénéré, contrairement à la plupart des autres pagodes vietnamiennes où de nombreuses divinités, y compris celles d’autres pays, font l’objet d’un culte. Les visiteurs retrouveront aussi des influences d’architecture propres à la dynastie des Nguyên (1802-1945), principalement par les nombreuses représentations de dragons, au niveau de la fontaine, des rampes d’escaliers et des ornements, et quelques touches de bois.
Destination touristique culturelle et spirituelle
La pagode est entourée d’une végétation luxuriante. C’est un lieu idéal pour s’y recueillir en toute sérénité. Dans ce havre de paix, les klaxons incessants sont remplacés par le bruit des carillons, la chaleur par une brise rafraîchissante et la rivière Saigon par la piscine turquoise en contre-bas, dans laquelle se reflètent la sublime pagode et ses détails dorés.
Dans ce calme ambiant, les pèlerins pourront parcourir l’intérieur de l’édifice, dont la décoration est de style moderne. Dans la salle principale de prière au 2e étage, où cinq superbes moines plus vrais que nature, à taille humaine, se recueillent devant Bouddha, ils pourront voir quelques-unes des reliques de la pagode, précieusement enfermées dans une boîte de verre.
Non seulement impressionnante par son architecture unique et flamboyante, Buu Long est également célèbre comme "une pagode sans encens" depuis plus de 60 ans. Lorsque les bouddhistes et pèlerins y viennent, ils ne font qu’adorer le Bouddha et ne brûlent pas d’encens. Ils doivent aussi se conformer aux règlements sur la tenue vestimentaire et adopter un comportement adéquate.
Beaucoup de jeunes de Hô Chi Minh-Ville y vont pour prendre des photos, se ressourcer et en apprendre davantage sur la culture plurielle de leur pays. "Mes amis et moi venons souvent à la pagode pour prendre des photos et comprendre le style architectural et la diversité culturelle du pays. Cet endroit est comme une école en miniature qui nous aide à acquérir des connaissances", a partagé Hà Hanh Thu, 25 ans, étudiante à l’Université d’architecture de Hô Chi Minh-Ville.
En y venant, les pèlerins peuvent écouter des moines enseigner les leçons et lire le sutra. "Depuis la fin de la période de distanciation sociale, j’y vais souvent les week-ends pour méditer et m’immerger dans un espace naturel paisible. J’y trouve la paix dans mon âme, ce qui me donne la force de répandre de l’énergie positive autour de moi", a confié Truong Thi Truc Mai, une bouddhiste de l’arrondissement de Tân Binh.
En se laissant absorber par l’ambiance paisible des lieux et en écoutant le son des centaines de carillons sur le toit du stupa, le visiteur pourra facilement se laisser aller à la méditation. Enfin, il est possible de monter jusqu’au 4e étage de la pagode et d’avoir un panorama somptueux, embrassant le fleuve Dông Nai ainsi que le centre de Hô Chi Minh-Ville avec ses grands ouvrages modernes à plusieurs étages.-CVN/VNA
En 2019, Buu Long a été classée dans la liste de dix pagodes bouddhistes les plus belles au monde par le magazine américain National Geographic. Ce dernier loue notamment les dragons sculptés qui gravissent les escaliers et la piscine turquoise reflétant les murs blancs, et ses flèches dorées.
Fait intéressant, à la pagode Buu Long, les croyants pratiquent le bouddhisme theraveda. Seul le Bouddha y est vénéré, contrairement à la plupart des autres pagodes vietnamiennes où de nombreuses divinités, y compris celles d’autres pays, font l’objet d’un culte. Les visiteurs retrouveront aussi des influences d’architecture propres à la dynastie des Nguyên (1802-1945), principalement par les nombreuses représentations de dragons, au niveau de la fontaine, des rampes d’escaliers et des ornements, et quelques touches de bois.
Destination touristique culturelle et spirituelle
La pagode est entourée d’une végétation luxuriante. C’est un lieu idéal pour s’y recueillir en toute sérénité. Dans ce havre de paix, les klaxons incessants sont remplacés par le bruit des carillons, la chaleur par une brise rafraîchissante et la rivière Saigon par la piscine turquoise en contre-bas, dans laquelle se reflètent la sublime pagode et ses détails dorés.
Dans ce calme ambiant, les pèlerins pourront parcourir l’intérieur de l’édifice, dont la décoration est de style moderne. Dans la salle principale de prière au 2e étage, où cinq superbes moines plus vrais que nature, à taille humaine, se recueillent devant Bouddha, ils pourront voir quelques-unes des reliques de la pagode, précieusement enfermées dans une boîte de verre.
Non seulement impressionnante par son architecture unique et flamboyante, Buu Long est également célèbre comme "une pagode sans encens" depuis plus de 60 ans. Lorsque les bouddhistes et pèlerins y viennent, ils ne font qu’adorer le Bouddha et ne brûlent pas d’encens. Ils doivent aussi se conformer aux règlements sur la tenue vestimentaire et adopter un comportement adéquate.
Beaucoup de jeunes de Hô Chi Minh-Ville y vont pour prendre des photos, se ressourcer et en apprendre davantage sur la culture plurielle de leur pays. "Mes amis et moi venons souvent à la pagode pour prendre des photos et comprendre le style architectural et la diversité culturelle du pays. Cet endroit est comme une école en miniature qui nous aide à acquérir des connaissances", a partagé Hà Hanh Thu, 25 ans, étudiante à l’Université d’architecture de Hô Chi Minh-Ville.
En y venant, les pèlerins peuvent écouter des moines enseigner les leçons et lire le sutra. "Depuis la fin de la période de distanciation sociale, j’y vais souvent les week-ends pour méditer et m’immerger dans un espace naturel paisible. J’y trouve la paix dans mon âme, ce qui me donne la force de répandre de l’énergie positive autour de moi", a confié Truong Thi Truc Mai, une bouddhiste de l’arrondissement de Tân Binh.
En se laissant absorber par l’ambiance paisible des lieux et en écoutant le son des centaines de carillons sur le toit du stupa, le visiteur pourra facilement se laisser aller à la méditation. Enfin, il est possible de monter jusqu’au 4e étage de la pagode et d’avoir un panorama somptueux, embrassant le fleuve Dông Nai ainsi que le centre de Hô Chi Minh-Ville avec ses grands ouvrages modernes à plusieurs étages.-CVN/VNA