Une récente étudeconsacrée aux ''Résultats du traitement par antirétroviraux (ARV) auVietnam : bilan national'' montre que le développement au Vietnam desservices de lutte contre le VIH en ampleur soutient directement la luttecontre l'épidémie de VIH.
C'est ce qui a été souligné dans un communiqué de presse de l'ambassade des Etats-Unis au Vietnam publié le 26 février.
Secondé par le Plan d'urgence du Président G. W. Bush pour la luttecontre le Sida (PEPFAR) par l'intermédiaire du Centre de contrôle et deprévention des maladies des Etats-Unis (CDC), cette étude a estimé lesrésultats du traitement par antirétroviraux de 6.875 sidéens vietnamiensentre 2005 et 2010, dont des toxicomanes qui relèvent de l'un desgroupes sociaux à hauts risques.
"Cette étude montre queceux-ci ont bien accepté ce traitement par ARV de sorte qu'ils puissentmener une vie normale'', a déclaré le docteur Michelle McConnell,directeur national du CDC Vietnam.
Sur le plan de lasanté publique, ce constat est d'une grande portée dans la lutte contrele VIH au Vietnam car durant leur traitement, ces malades sont moinssusceptibles de contaminer d'autres personnes, a ajouté le responsable.
Ces résultats reflètent la qualité des relations departenariat nouées entre les Etats-Unis et le Vietnam dans la mise enoeuvre d'un programme national de lutte contre le VIH afin de répondreaux besoins de traitement contre le VIH, exprimant par ailleursl'engagement du ministère de la Santé du Vietnam à appliquer unestratégie draconienne et durable de lutte contre cette maladie, a encoreajouté Michelle McConnell.
Ces résultats sont réellementutiles en vue d'une amélioration du programme national de traitementpar ARV au Vietnam, a estimé le docteur Mme Do Thi Nhan, chef de lasection de soins et de traitement du Département de lutte contre leSida.
Les Etats-Unis continuent de soutenirfinancièrement et techniquement le Vietnam pour l'accélération de sonprogramme national de prévention et de lutte contre le Sida. -AVI
Delta du Mékong : Première greffe de rein à partir d’un donneur en état de mort cérébrale
Le 14 novembre, la Polyclinique centrale de Can Tho a annoncé avoir coordonné avec le Centre national de coordination des greffes d’organes, l’Hôpital Cho Ray, l’Hôpital central militaire 108 et l’Hôpital national pédiatrique pour procéder au prélèvement et au transport de cinq organes issus d’un donneur en état de mort cérébrale, destinés à des patients en attente de transplantation.