Quelque 130 clichés de l’Allemand Thomas Billhardt sont présentés à une exposition sur Hanoï jusqu’au 15 novembre. Il s’agit de photos en noir et blanc et en couleur prises au cours de six voyages au Vietnam entre 1967 et 1975. Parmi les œuvres sur Hanoï, on voit la joie d’accueillir un nouveau-né en temps de guerre, un vélo sous la pluie, un cours de dessin en plein air, des visages d’enfants heureux, des abris anti-bombes dans la rue, des enfants jouant, le tramway hanoïen… L’exposition apporte aux visiteurs un Hanoï authentique, simple et émouvant à travers la vie quotidienne de sa population, en pleine période de guerre. Photo: Vietnamplus
Quelque 130 clichés de l’Allemand Thomas Billhardt sont présentés à une exposition sur Hanoï jusqu’au 15 novembre. Il s’agit de photos en noir et blanc et en couleur prises au cours de six voyages au Vietnam entre 1967 et 1975. Parmi les œuvres sur Hanoï, on voit la joie d’accueillir un nouveau-né en temps de guerre, un vélo sous la pluie, un cours de dessin en plein air, des visages d’enfants heureux, des abris anti-bombes dans la rue, des enfants jouant, le tramway hanoïen… L’exposition apporte aux visiteurs un Hanoï authentique, simple et émouvant à travers la vie quotidienne de sa population, en pleine période de guerre. Photo: Vietnamplus
Des enfants lèvent les yeux de l'intérieur d'un abri anti-bombes devant l'hôtel Metropole de Hanoï en 1968. Des abris souterrains ont été installés à de nombreux endroits de la capitale au cours de la période 1965-1972. Ces bunkers ont été construits sur les deux trottoirs des rues principales pour aider les résidents à s'abriter les bombes le plus rapidement possible. Environ 130 photos sur Hanoï de 1967 à 1975, prises par Billhardt, sont présentées lors d'une exposition au Manzi Exhibition Space (14 rue Phan Huy Ich) et au Manzi Art Space (2 ruelle Hàng Bún) dans la capitale, du 3 octobre au 15 novembre 2020. Photo: Vietnamplus
Des enfants lèvent les yeux de l'intérieur d'un abri anti-bombes devant l'hôtel Metropole de Hanoï en 1968. Des abris souterrains ont été installés à de nombreux endroits de la capitale au cours de la période 1965-1972. Ces bunkers ont été construits sur les deux trottoirs des rues principales pour aider les résidents à s'abriter les bombes le plus rapidement possible. Environ 130 photos sur Hanoï de 1967 à 1975, prises par Billhardt, sont présentées lors d'une exposition au Manzi Exhibition Space (14 rue Phan Huy Ich) et au Manzi Art Space (2 ruelle Hàng Bún) dans la capitale, du 3 octobre au 15 novembre 2020. Photo: Vietnamplus
Des drings-drings typiques et l’image des vieux wagons rouillés nous ramènent dans le passé, plus exactement entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, qui a connu la naissance du tramway électrique. À cette époque, les rues hanoïennes étaient tranquilles et les habitants marchaient à pied ou se déplaçaient en vélo. En répondant à la forte demande de déplacement des résidents en banlieue, la première ligne du tramway, reliant le lac de l’Épée restituée à la rue Thuy Khuê, fut en opération en 1900. Jusqu’en 1929, il compta 6 lignes au total, dont la plus longue étant celle entre le lac de l’Épée restituée et Ha Dong. Photo: Vietnamplus
Des drings-drings typiques et l’image des vieux wagons rouillés nous ramènent dans le passé, plus exactement entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, qui a connu la naissance du tramway électrique. À cette époque, les rues hanoïennes étaient tranquilles et les habitants marchaient à pied ou se déplaçaient en vélo. En répondant à la forte demande de déplacement des résidents en banlieue, la première ligne du tramway, reliant le lac de l’Épée restituée à la rue Thuy Khuê, fut en opération en 1900. Jusqu’en 1929, il compta 6 lignes au total, dont la plus longue étant celle entre le lac de l’Épée restituée et Ha Dong. Photo: Vietnamplus
Hang Dao - rue des teinturiers de la soie rouge en 1975. Situé au centre-ville, Hang Dao, d’une longueur de 260 mètres, était célèbre pour ses magasins vendant de la soie et accueillait une ligne de tramway allant du lac Hoan Kiem (Épée restituée) au jardin Hang Dau. C'était la rue principale et caractéristique des 36 rues et corporations à Hanoï. La rue des teinturiers de la soie rouge s’est établie dès le XVe siècle. Hang Dao signifie littéralement la rue où l’on vend des tissus teints en rouge. En effet, dès les XIVe-XVe siècles, les villageois, originaires essentiellement de Dan Loan, province de Hai Duong (Nord), sont venus s’y installer pour exercer leur métier de teinturerie. Photo: Vietnamplus
Hang Dao - rue des teinturiers de la soie rouge en 1975. Situé au centre-ville, Hang Dao, d’une longueur de 260 mètres, était célèbre pour ses magasins vendant de la soie et accueillait une ligne de tramway allant du lac Hoan Kiem (Épée restituée) au jardin Hang Dau. C'était la rue principale et caractéristique des 36 rues et corporations à Hanoï. La rue des teinturiers de la soie rouge s’est établie dès le XVe siècle. Hang Dao signifie littéralement la rue où l’on vend des tissus teints en rouge. En effet, dès les XIVe-XVe siècles, les villageois, originaires essentiellement de Dan Loan, province de Hai Duong (Nord), sont venus s’y installer pour exercer leur métier de teinturerie. Photo: Vietnamplus
Thomas Billhardt a été l’un des photographes les plus renommés de l’ex-République démocratique allemande. Il a consacré la plupart de sa vie à parcourir des zones difficiles et en crise dans le monde. Ses clichés de la guerre au Vietnam à la fin des années 1960 lui ont valu une renommée internationale. Ils racontent au public non seulement les inégalités, la pauvreté, la douleur, la guerre, mais aussi la vie quotidienne et les sourires des habitants. Quatre livres illustrés sur ses clichés pris durant des voyages au Vietnam ont été diffusés respectivement en 1968, 1973 et 1978. La photo ci-dessus est celle d'un soldat vietnamien dans la région Nord-Ouest de Hanoï en 1967. Photo: Vietnamplus
Thomas Billhardt a été l’un des photographes les plus renommés de l’ex-République démocratique allemande. Il a consacré la plupart de sa vie à parcourir des zones difficiles et en crise dans le monde. Ses clichés de la guerre au Vietnam à la fin des années 1960 lui ont valu une renommée internationale. Ils racontent au public non seulement les inégalités, la pauvreté, la douleur, la guerre, mais aussi la vie quotidienne et les sourires des habitants. Quatre livres illustrés sur ses clichés pris durant des voyages au Vietnam ont été diffusés respectivement en 1968, 1973 et 1978. La photo ci-dessus est celle d'un soldat vietnamien dans la région Nord-Ouest de Hanoï en 1967. Photo: Vietnamplus
Thomas Billhardt est arrivé pour la première fois au Vietnam avec un groupe de cinéastes de la République démocratique allemande (DDR) en 1967. Voyant les ravages de la guerre, les cratères de bombes, les bâtiments détruits et le bruit des raids aériens et des sirènes appelant les gens à se mettre à l'abri. De première main, Thomas Billhardt a pris des photos alors que la capitale Hanoi était soumise à l'opération Rolling Thunder de l'armée américaine, l'intense campagne de bombardements contre le Nord du Vietnam. Ses œuvres sur la guerre au Vietnam vers la fin des années 60 du XXe siècle ont lui rend célèbre. Photo: Vietnamplus
Thomas Billhardt est arrivé pour la première fois au Vietnam avec un groupe de cinéastes de la République démocratique allemande (DDR) en 1967. Voyant les ravages de la guerre, les cratères de bombes, les bâtiments détruits et le bruit des raids aériens et des sirènes appelant les gens à se mettre à l'abri. De première main, Thomas Billhardt a pris des photos alors que la capitale Hanoi était soumise à l'opération Rolling Thunder de l'armée américaine, l'intense campagne de bombardements contre le Nord du Vietnam. Ses œuvres sur la guerre au Vietnam vers la fin des années 60 du XXe siècle ont lui rend célèbre. Photo: Vietnamplus
Des systèmes des abris enchevêtrés dans la rue, des rues désertées, des enfants naïfs à Hanoï ont été reflétés de manière vivante via les œuvres de Thomas Billhardt. Ce photographe allemand a consacré la plupart de sa vie à fréquenter des zones difficiles et en crise dans le monde pour raconter au public non seulement les inégalités, la pauvreté, la douleur, la guerre mais aussi la vie et les sourires des gens, dont les enfants. "La compassion et la tolérance du peuple vietnamien à cette époque étaient très grandes. L'amour et le soutien mutuel étaient quelque chose que vous pouviez facilement voir", a déclaré Thomas Billhardt lors de la conférence de presse. Photo: Vietnamplus
Des systèmes des abris enchevêtrés dans la rue, des rues désertées, des enfants naïfs à Hanoï ont été reflétés de manière vivante via les œuvres de Thomas Billhardt. Ce photographe allemand a consacré la plupart de sa vie à fréquenter des zones difficiles et en crise dans le monde pour raconter au public non seulement les inégalités, la pauvreté, la douleur, la guerre mais aussi la vie et les sourires des gens, dont les enfants. "La compassion et la tolérance du peuple vietnamien à cette époque étaient très grandes. L'amour et le soutien mutuel étaient quelque chose que vous pouviez facilement voir", a déclaré Thomas Billhardt lors de la conférence de presse. Photo: Vietnamplus
"Les photos de Billhardt sont des moments qui ne peuvent pas être reproduits, des images authentiques et sincères, comme un beau visage dans un monde gris, un sourire innocent dans un contexte dur et une scène quotidienne poétique. Elles nous font oublier la peur et la guerre, et nous donne l’espoir en la paix", a commenté Wilfried Eckstein, directeur de l’Institut Goethe au Vietnam. L’exposition « Hanoï durant les années 1967-1975 », organisée conjointement par l’Institut Goethe, Camera Work, la Maison d’éditions Nha Nam et Manzi, dure jusqu’à la mi-novembre à 14 Phan Huy Ich et 2 ruelle Hang Bun, à Hanoï. Photo: Vietnamplus
"Les photos de Billhardt sont des moments qui ne peuvent pas être reproduits, des images authentiques et sincères, comme un beau visage dans un monde gris, un sourire innocent dans un contexte dur et une scène quotidienne poétique. Elles nous font oublier la peur et la guerre, et nous donne l’espoir en la paix", a commenté Wilfried Eckstein, directeur de l’Institut Goethe au Vietnam. L’exposition « Hanoï durant les années 1967-1975 », organisée conjointement par l’Institut Goethe, Camera Work, la Maison d’éditions Nha Nam et Manzi, dure jusqu’à la mi-novembre à 14 Phan Huy Ich et 2 ruelle Hang Bun, à Hanoï. Photo: Vietnamplus
Entre 1967 et 1975, Thomas Billhardt est arrivé au Vietnam à six reprises, puis y revenir six autres. Ses œuvres sur la guerre au Vietnam vers la fin des années 60 du XXe siècle ont lui rend célèbre. Quatre livres illustrés sur ses clichés pris durant des voyages au Vietnam ont été diffusés respectivement en 1968, 1973 et 1978. En cette année, la Maison d’éditions Nha Nam vient de publier un autre livre illustré de ce photographe intitulé « Hanoï 1967-1975 ». L’exposition « Hanoï durant les années 1967-1975 », organisée conjointement par l’Institut Goethe, Camera Work, la Maison d’éditions Nha Nam et Manzi, dure jusqu’à la mi-novembre à 14 Phan Huy Ich et 2 ruelle Hang Bun, à Hanoï. Photo: Vietnamplus
Entre 1967 et 1975, Thomas Billhardt est arrivé au Vietnam à six reprises, puis y revenir six autres. Ses œuvres sur la guerre au Vietnam vers la fin des années 60 du XXe siècle ont lui rend célèbre. Quatre livres illustrés sur ses clichés pris durant des voyages au Vietnam ont été diffusés respectivement en 1968, 1973 et 1978. En cette année, la Maison d’éditions Nha Nam vient de publier un autre livre illustré de ce photographe intitulé « Hanoï 1967-1975 ». L’exposition « Hanoï durant les années 1967-1975 », organisée conjointement par l’Institut Goethe, Camera Work, la Maison d’éditions Nha Nam et Manzi, dure jusqu’à la mi-novembre à 14 Phan Huy Ich et 2 ruelle Hang Bun, à Hanoï. Photo: Vietnamplus
L’exposition "Hanoï durant les années 1967-1975" s’est ouverte le 3 octobre au Manzi Exhibition Space (14 rue Phan Huy Ich) et au Manzi Art Space (2 ruelle Hang Bun), à Hanoï. En marge de l’exposition, depuis Berlin, Thomas Billhardt parlera à des rencontres en ligne avec le public hanoïen. Il racontera ses voyages au Vietnam, des merveilleux souvenirs qu'il garde dans ce pays, et en particulier de sa recherche d'individus objets sur sa photo. Participeront à ces rencontres intéressantes le critique littéraire Pham Xuan Nguyen, l'écrivain Do Phan et le traducteur Le Quang - qui ont traversé cette période inoubliable de Hanoï. Photo: Vietnamplus
L’exposition "Hanoï durant les années 1967-1975" s’est ouverte le 3 octobre au Manzi Exhibition Space (14 rue Phan Huy Ich) et au Manzi Art Space (2 ruelle Hang Bun), à Hanoï. En marge de l’exposition, depuis Berlin, Thomas Billhardt parlera à des rencontres en ligne avec le public hanoïen. Il racontera ses voyages au Vietnam, des merveilleux souvenirs qu'il garde dans ce pays, et en particulier de sa recherche d'individus objets sur sa photo. Participeront à ces rencontres intéressantes le critique littéraire Pham Xuan Nguyen, l'écrivain Do Phan et le traducteur Le Quang - qui ont traversé cette période inoubliable de Hanoï. Photo: Vietnamplus
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9

Hanoï d’hier à travers la lentille d'un photographe allemand

Une exposition de photos sur le thème "Hanoï durant les années 1967-1975" s’est ouverte le 3 octobre au Manzi Exhibition Space (14 rue Phan Huy Ich) et au Manzi Art Space (2 ruelle Hàng Bún), à Hanoï.