Cet investissement est prévu dans son plan de protection de l’environnement qui prévoit d’autres mesures, dont la réorientation de la conscience de la population vers la sécurité alimentaire, l’implication de toute la population à la réduction de la pollution...
Hanoi s’efforce également de mieux gérer les déchets et ordures dans les zones périphériques de la capitale. Elle a déterminé plusieurs sites de décharges où la population peut jeter ses ordures et encouragé les habitants à faire des tris d'ordures et de déchéts depuis chez eux.
Pollution : une perte de 5,5% du PIB
Selon une estimation de la Banque mondiale, les pertes causées par la pollution au Vietnam représentent annuellement environ 5,5% du PIB national. Il s’agit de pertes dans la riziculture, le maraîchage et l’aquaculture, notamment la production de poisson en cage dans les rivières. À cela s’ajoutent celles qui sont dues à de graves incidents.
Quelques chiffres évocateurs. Dans les deux provinces de Phu Tho et de Nam Dinh (Nord), les pertes économiques dues à la pollution se sont élevées à près de 295.000 dôngs par habitant.
La pollution porte atteinte à la santé aussi. Lors de ces quatre dernières années, on a recensé près de six millions de personnes atteintes de maladies résultant directement de la pollution des sources d’eau. Le coût du traitement d’une personne atteinte d’une infection respiratoire est d’environ 1.538 dôngs par jour. Celui des cas de typhoïde, de choléra, de paludisme ou de dysenterie s’est élevé au niveau national à près de 400 milliards de dôngs. Ce qui a conduit Hanoi à planifier l’amélioration de son réseau d’adduction d’eau potable d’ici 2020, en particulier dans ses zones rurales. -VNA