Situé en aval de la rivière des Parfums, le village de Thanh Tien(commune de Phu Mau, district de Phu Vang, province de Thua Thiên-Huê)est connu pour ses fleurs de papier. Les habitants de la régionutilisent ces fleurs pour décorer leurs autels des ancêtres lors desfêtes ou des cérémonies religieuses. Le métier est encore pratiqué dansune bonne trentaine de familles du village.
«Cemétier existe à Thanh Tiên depuis 300 ans. Chaque année, à l’approche duTet, les villageois fabriquent des fleurs en papier pour arrondir leursrevenus », raconte Nguyễn Hoá, chef du hameau de Thanh Tiên.
« On peut facilement en faire de 2 à 3 mille paires par jour! Combiencoûte une paire? Oh… à peu près 10 mille dongs. Ça ne rapporte pas desfortunes, mais bon, ça permet de faire vivre un artisanat traditionnel »a-t-il poursuivi.
Même district, mais autrecommune, celle de Phú Mậu, en l’occurrence, célèbre pour les estampes duvillage de Sình que l’on retrouve traditionnellement lors des grandesfestivités, à commencer bien sûr par le Têt. Pour faire ces estampes, ongrave d’abord des images sur des planches de bois, on les imprimeensuite sur du papier avant de les colorier.
Kỳ HữuPhước fait ces estampes depuis une bonne soixantaine d’années. «Lesestampes du village de Sình sont destinées principalement au culte.Souvent, on les brûle après les rituels. Depuis toujours, il existe unetrès grande demande, notamment au moment du Têt. Ces estampes s’écoulentbien non seulement dans la province de Thừa Thiên-Huế, mais aussi dansd’autres localités du Centre », a dit M. Phước.
Lequartier de Kim Long, à Huê, est connu pour son gingembre confit, dontla confection requiert le plus grand soin. Trương Đình Thử, qui a à sonactif plus d’un demi-siècle de gingembre confit.
«Le gingembre confit de Kim Long est spécial car nous n’utilisons que legingembre de Hue qui est petit mais très piquant et dont le goût esttrès prononcé. Comme d’autres localités font aussi du gingembre confit,nous sommes obligés de réduire notre production. L’année dernière, j’aifait de trois à quatre tonnes de gingembre, mais cette année, j’en feraicertainement moins. Cela étant, je n’abandonnerai jamais ce métier caril me plaît bien et me donne des revenus supplémentaires pour le Têt », aestimé M. Thử.
Rendons-nous maintenant dans laprovince méridionale de Bình Phước. Lưu Chí Cường et sa femme, quihabitent la cité municipale de Dông Xoài, travaillent d’arrache-piedpour pouvoir mettre sur le marché plus de 250 kumquats à l’occasion duTêt. Ses kumquats hauts de plus d’un mètre sont enfin prêts à être misdans les bacs. Il aura fallu cinq années de labeur pour en arriver là!
«Nos kumquats sont assez grands, alors si on peut lesvendre au même prix que l’année dernière, cela nous rapportera unebelle somme. Au Têt dernier, un kumquat comme ça se vendait troismillions de dôngs. Mais je ne sais pas encore quel prix j’obtiendraicette année », a confié Cường.
De son côté, Dô VănTuyến, qui habite la cité municipale de Phước Long, proposent destournesols à l’occasion du Tết. Il nous révèle quelques secrets de sonmétier : «Il faut 3 mois pour que les tournesols donnent des fleurs.Nous devons faire en sorte que les bourgeons poussent exactement 25jours avant le Tết. Si l’on ne veut pas que les plantes donnent tout desuite des fleurs, on les arrose trois fois par jour. Si l’on ne lesarrose pas, elles donneront tout de suite des fleurs. Notre travaildépend beaucoup du temps. Si le temps est clément, c’est le bonheur!...»
Avec ses 500 pieds en pleine croissance, Dô VănTuyến espère toucher une belle somme cette année. Fleurs en papier,estampes, gingembre confit, kumquats, tournesols… Gageons que ce Têt dela chèvre sera des plus prolifiques!... -VOV/VNA

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