C’estdès le début du mois de mars que cadres et enseignants de l’École decirque et de variétés du Vietnam commencent à recruter des élèves à HàNôi, Vinh Phúc, Hung Yên et Thái Nguyên (Nord), selon son directeurHoàng Minh Khánh.
Ce recrutement précoce a suscité 2.762inscriptions. Cependant, il ne reste plus que de 942 candidats, dont 422âgés de 11 à 18 ans, qui ont participé au concours d’entrée.
Mais,passés 3 éliminatoires, seuls 40 d’entre eux ont été retenus. " Riend’étonnant " pour le Dr Hoàng Minh Khánh, " car le cirque implique unesélection très rigoureuse : pour être admis, il faut satisfaire àplusieurs critères de physique et de mental afin d’être en mesure desuivre un entraînement dur et difficile ".
En septembre prochain, l’école continuera de sélectionner des jeunes de 17-18 ans possédant de bonnes capacités.
Concernantl’abandon du métier des élèves de cirque après être sortis de l’école,M. Khánh explique que les difficultés résultant de la gestion deseffectifs des troupes de cirque, mais aussi les faibles revenus, sontparmi les causes de ce phénomène. À cela, il faut ajouter un manque decoopération étroite entre l’offre et la demande ou entre l’école decirque et les troupes, ce qui a une incidence directe sur la qualité dela formation. Un certain nombre d’élèves ne trouvent donc pas de place àleur sortie de l’école, de sorte qu’ils doivent chercher un autreemploi.
Formation sur place ?
Actuellement, plusieursprojets de formation d’acteurs sur place proposés par des théâtres etd'autres établissements artistiques ont été approuvés. Mais s’agissantdu cirque, Hoàng Minh Khánh considère que ces modalités d’enseignementrestent impossibles.
En effet, les élèves de l’école decirque âgés de 11 ans, en dehors de leur formation professionnelle,doivent suivre également le programme d’enseignement du ministère del’Éducation et de la Formation. Par ailleurs, l’environnement de vie desacteurs ne peut leur convenir. En effet, dans une école de cirque et endehors des heures d’étude, les élèves sont pris en charge par lescadres et enseignants.
En outre, l’environnement d’éducationdans une école de cirque est tout à fait différent de celui des troupesde cirques. L’école de cirque dispose d'un corps d’enseignantsprofessionnels particulièrement expérimentés, d’un meilleur programme deformation, ainsi que d’infrastructures garantissant la sécurité desélèves lors de leurs études.
Pour ces raisons, et si les troupesde cirque puissent former sur place, il faudrait que l’État leuraccorde un budget conséquent pour construire un établissement spécialisédans la formation, conclut le Dr Hoàng Minh Khánh. - VNA