Duy Nhât, septuple champion du monde de Muay Thaï

Sacré sept fois champion du monde IFMA, Nguyên Trân Duy Nhât est considéré comme l’un des plus grands combattants de Muay Thaï. Sa passion pour ce sport, il la tient de sa mère.
Hanoi (VNA) -  Sacré sept fois champion du monde IFMA, Nguyên Trân Duy Nhât est considéré comme l’un des plus grands combattants de Muay Thaï. Sa passion pour ce sport, il la tient de sa mère pour qui les arts martiaux ont toujours été une source d’inspiration.
Duy Nhât, septuple champion du monde de Muay Thaï ảnh 1Nguyên Trân Duy Nhât brandit le drapeau vietnamien après son nouveau titre aux Championnats du monde IFMA. Photo : TT/CVN
Nguyên Trân Duy Nhât, 28 ans, a défendu avec succès son titre dans la catégorie des moins de 60 kg lors des Championnats du monde IFMA (International Federation of Muaythai Amateur) disputés en mai dernier à Minsk (Bélarus). Pour y parvenir, il a battu en finale le Turc Arslam Murat en remportant les trois rounds du match. Il s’agit de son septième titre de champion du monde IFMA. Un exploit retentissant.

Toujours le sourire à l’entraînement

«Je suis très heureux. Je voudrais remercier les supporters au Vietnam, lesquels ont toujours accompagné et soutenu l’équipe vietnamienne de Muay Thaï. Je tiens aussi à remercier maître Giap Trung Thang, qui m’a encouragé comme mes coéquipiers durant le combat», partage Duy Nhât juste après son sacre.

Né dans la province de Lâm Dông (Hauts Plateaux du Centre) et issu d’une famille de pratiquants de sports de combat depuis quatre générations, Nguyên Trân Duy Nhât fait connaissance avec les arts martiaux traditionnels dès sa plus tendre enfance. Son père, le boxeur Nguyên Trân Diêu, et sa mère, la boxeuse Nguyên Thi Ngoc Anh - tous deux détenteurs du titre de «Champion du Vietnam en arts martiaux» - étaient et sont encore aujourd’hui très respectés dans le milieu.

C’est à six ans que Duy Nhât débute la boxe thaïlandaise. Héritant du feu sacré de ses parents, le garçon se dépense sans compter aux entraînements, faisant preuve d’une énergie, d’une volonté et d’une assiduité rares chez un enfant.

À 14 ans, il monte pour la première fois sur un ring, devant un jury et le public. Son style de combat, qui mêle vitesse, technique et précision, révèle rapidement le talent du jeune boxeur amateur, intraitable lors des compétitions locales. Jamais il n’aurait imaginé cependant qu’un jour, il pourrait en vivre ! À cette époque-là, les sports de combat n’étaient pour lui qu’un moyen d’assouvir une passion et d’être en forme sur le plan physique et psychique.

Ne pas avoir de regret en cas d’échec
Duy Nhât, septuple champion du monde de Muay Thaï ảnh 2Duy Nhât en compagnie de sa mère Minh Anh Ngoc. Photo : TN/CVN
«Ma mère m’a non seulement enseigné les arts martiaux, mais aussi les vertus morales et les bons comportements dans la vie quotidienne, remarque Duy Nhât. Elle m’a dit : Si ton adversaire est meilleur que toi, il obtiendra la victoire. Mais le plus important, c’est de tout donner dans la compétition pour ne pas nourrir de regrets une fois le combat terminé . C’est aussi ma devise : agir aujourd’hui pour ne pas avoir de regrets face à l’échec demain».

Surnommée Minh Anh Ngoc par ses amis vietnamiens, la boxeuse Nguyên Thi Ngoc Anh aime elle aussi les arts martiaux depuis toute petite. Elle a franchi le pas à l’âge de 15 ans, après que ses parents l’ont inscrite à l’école Minh Lan à Nha Trang (Centre). Sous la tutelle de maître Minh Canh, ancien champion d’Indochine, Minh Anh Ngoc est devenue une championne qui a terminé sa carrière invaincue dans le pays.

«Dans les années 1970, il était compliqué de se lancer dans une telle carrière, l’opinion publique vietnamienne se montrant globalement réticente à l’idée qu’une femme puisse pratiquer ce sport, considéré alors comme réservé aux hommes, se souvient Minh Anh Ngoc. Mais comme les arts martiaux coulent dans mes veines, je me suis lancée tête baissée dans l’entraînement. J’étais tellement heureuse à chaque fois je pénétrais sur le ring !».

Minh Anh Ngoc a depuis entraîné beaucoup de combattantes. Elle leur a transmis l’inspiration et la passion. «Nous apprenons les arts martiaux pour être en bonne condition physique et avoir confiance en nous-mêmes. Une vraie combattante se définit aussi par son comportement en dehors du ring», souligne-t-elle.

Pour Minh Anh Ngoc, les arts martiaux sont une formidable école de la vie, avec toutes ces valeurs humaines qu’ils enseignent. C’est en se référant à ces préceptes qu’elle a éduqué son fils Nguyên Trân Duy Nhât, avec le résultat que l’on connaît. – CVN/VNA

Voir plus

Yên Nhi couronnée Miss Grand Vietnam 2025. Photo: Comité d'organisation de Miss Grand Vietnam 2025

Yên Nhi couronnée Miss Grand Vietnam 2025

Nguyên Thi Yên Nhi, 21 ans, originaire de la province de Dak Lak, sur les Hauts Plateaux du Centre, a remporté le titre de Miss Grand Vietnam 2025, surpassant 34 candidates lors de la grande finale qui s’est tenue dimanche 14 septembre à Hô Chi Minh-Ville.

L’ambassadeur du Vietnam en Israël, Ly Duc Trung prend la parole à l'événement. Photo: VNA

La cuisine et la culture vietnamiennes séduisent le public israélien

Le Club international des femmes en Israël (IWC Israel) a organisé le 14 septembre une conférence spéciale intitulée « Gastronomie, culture et tourisme du Vietnam », avec la participation du Professeur Nir Avieli, président de l’Association israélienne d’anthropologie et maître de conférences à l’Université Ben Gourion.

L'équipe vietnamienne des moins de 23 ans lors du Championnat des moins de 23 ans de l’ASEAN 2025. Photo : VFF

Le football professionnel relève les défis et explore les perspectives futures

Au cours de la dernière décennie, les équipes de jeunes du Vietnam, des moins de 17 ans aux moins de 23 ans, ont obtenu des résultats remarquables lors des tournois régionaux et continentaux. Cependant, malgré ces succès, les fondements du football professionnel restent fragiles, révélant des problèmes urgents qui requièrent une attention particulière.

Le stand du Vietnam au festival ManiFiesta 2025 en Belgique. Photo : VNA

Le Vietnam présent au festival ManiFiesta 2025 en Belgique

ManiFiesta 2025, festival annuel de la solidarité, de la musique, de la culture et des aspirations communes, s’est tenu les 13 et 14 septembre dans la ville d’Ostende, sous l’organisation du Parti du Travail de Belgique (PTB).

Le site commémoratif « Ceinture anti-américaine – Trang Lon », classé monument historique national, a été aménagé avec une maison d’exposition et un symbole de la victoire. Photo : VNA

Tay Ninh met en valeur ses sites culturels et historiques

Actuellement, la province de Tây Ninh (Sud) recense 223 sites classés au patrimoine, dont un site national spécial, 49 sites nationaux et 173 sites provinciaux. Afin de valoriser ce riche patrimoine, les autorités locales ont choisi de décentraliser la gestion en la confiant aux administrations de base. Cette approche vise à faciliter la préservation et la mise en valeur de ces trésors culturels et historiques.

Photo : VNA

Les cours de vietnamien au Laos perpétuent la culture

Au cœur du sud du Laos, Champassak est un haut lieu pour les familles vietnamiennes qui y vivent depuis des générations. Ici, enseigner leur langue maternelle aux enfants est une véritable mission pour préserver la langue et renforcer les liens entre le Vietnam et le Laos.

La cérémonie de mariage chez les Dao rouges à Lai Châu

La cérémonie de mariage chez les Dao rouges à Lai Châu

La cérémonie de « rước dâu » (accueil de la mariée) constitue un rituel central dans les mariages des Dao rouges du hameau de Nâm Sang, commune de Muong Than, province de Lai Châu (Nord). Malgré les vicissitudes de l’histoire, cette communauté préserve encore aujourd’hui des pratiques traditionnelles empreintes d’une forte identité culturelle. La mariée revêt un costume traditionnel aux couleurs éclatantes. La délégation du marié doit préparer un groupe de quatre musiciens jouant tambours et trompettes, élément indispensable de la cérémonie. Le son des instruments – trompettes, tambours, gongs et cymbales – résonne pour annoncer et célébrer l’événement, tout en rendant hommage aux ancêtres et au ciel.