Hanoï, 21 février (VNA) - En 2019, le ministère de la Défense a enregistré une véritable recrudescence d’allégations calomnieuses sur la situation des droits de l’homme au Vietnam. Leurs auteurs cherchent à provoquer des troubles dans le but de faire changer le régime politique de notre pays. Leurs tentatives auront été vaines. Il faut dire qu’au Vietnam, droits humains riment avec droits nationaux.
Le Vietnam, un pays où les droits de l’homme sont toujours mis en avant
Les droits de l’homme, tels qu’ils sont définis par la Charte de l’ONU, ont été conquis de haute lutte, à commencer par le droit à l’autodétermination, qui figure en général en bonne place dans toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’homme. Au Vietnam, il est pleinement appliqué, au même titre que tous les autres droits fondamentaux de l’homme.
Depuis que notre pays s’est engagé sur la voie du Renouveau et de l’intégration internationale, il met les droits de l’homme au centre de toutes ses politiques de développement. Aussi les Vietnamiens sont-ils libres de pratiquer une religion ou de n’en pratiquer aucune. La liberté d’accès à l’information et à Internet est une réalité dont peuvent témoigner tous les étrangers présents sur le territoire, dont Saadi Salama, l’ambassadeur de Palestine, qui se trouve au Vietnam depuis 20 ans.
« J’ai travaillé dans bien des pays et je peux vous dire que la liberté d’accès à Internet dont jouissent tous ceux qui habitent dans ce pays en dit long sur sa volonté de faire partie du concert des nations. Le Vietnam est un pays pacifique et respectueux du droit international, qui souhaite promouvoir les échanges et les valeurs humaines à l’échelle planétaire », nous dit-il.
D’après les dernières statistiques, 70% des Vietnamiens accèdent à Internet tous les jours, non seulement à des fins d’études ou de divertissement, mais aussi pour donner des avis sur les projets de textes politiques et juridiques qui y sont présentés par les services compétents.
Il ne faut pas non plus oublier que le Vietnam compte parmi les premiers pays au monde à avoir ratifié les conventions internationales relatives à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux droits de l’enfant. Depuis l’adoption de sa nouvelle Constitution en 2013, il a promulgué et amendé plus de 100 codes et lois relatifs aux droits de l’homme. Le 20 novembre 2019, l’Assemblée nationale a ainsi adopté un nouveau Code du travail censé mieux garantir les droits des travailleurs, conformément aux conventions majeures de l’Organisation Internationale du Travail.
Des tentatives vouées à l’échec
Toutes les accusations de violation des droits de l’homme visant le Vietnam sont des mensonges. Si certaines organisations internationales, certains gouvernements publient des rapports erronés sur le Vietnam, c’est parce qu’ils ne comprennent pas notre pays dont ils gardent une vision superficielle et partielle, affirme Lê Hoài Trung, vice-ministre des Affaires étrangères.
«Lors des deux derniers dialogues au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la quasi-totalité des pays ont salué le rapport que le Vietnam a présenté dans le cadre de l’examen périodique universel», nous fait-il très justement observer. « Les autres gardent un regard très négatif, soit par manque d’information, soit par opportunisme. C’est triste pour eux… »
Le gouvernement vietnamien est ouvert aux avis divergents et respecte les suggestions de la communauté internationale.
Mais il n’accepte jamais les tentatives de ceux qui agissent sous l’enseigne du débat contradictoire pour occulter les acquis du pays. Prendre prétexte de la question des droits de l’homme pour s’en prendre aux droits nationaux du Vietnam constitue une ingérence brutale dans ses affaires intérieures, une ingérence qui va à l’encontre de la tendance à la compréhension entre nations, à la paix et au développement commun. -VOV/VNA