Dans lapériode 2003-2013, 723.000 milliards de dôngs du budget d’État ont étéconsacrés à l’augmentation des salaires. Le gouvernement a élaboré etappliqué des politiques de l’éradication de la malnutrition et de lapauvreté en privilégiant les régions peuplées par les ethniesminoritaires et les communes lointaines et reculées.
Lesdépenses publiques entre 2011 et 2013 représentent 27,2% du PIB. Lesdépenses sont allées pour une bonne part au développement des ressourceshumaines et des infrastructures. C’est pour cette raison que le taux detravailleurs qualifiés a atteint 49% en 2013, contre 16,8 % en 2001. Lebudget public accorde une priorité à la formation, à l’éducation, àl’apprentissage professionnel, à la santé, ainsi qu’aux sciences et auxtechnologies.
Autre préoccupation majeure, le refus de lamisère dont la mise en oeuvre s’est accéléré dans plusieurs communes.Dans la période 1999-2000, plus de 21.000 milliards de dôngs ont financédes programmes nationaux ayant cet objectif. Sur les six premiers moisde l’année, le budget a fourni plus de 60.000 tonnes de riz pour aiderla population de régions en difficulté. En outre, des produits chimiquesau service de la production agricole et des semis, d’une valeur totalede 34 milliards de dôngs, ainsi que des équipements médicaux d’unevaleur de 14 milliards de dôngs, ont été accordés afin de prévenir desépidémies.
Des résultats encourageants
Selonle ministère des Finances, les tâches en matière de sécurité sociale etde bien-être social ont été assurées afin de contribuer à améliorer lavie de la population, notamment celle des personnes démunies et despersonnes méritoires de la Patrie.
Avec l’augmentation desressources financières et les efforts d’organisation, la sécuritésociale et l’intérêt social sont chaque jour assurés davantage,contribuant à l’amélioration du niveau de vie matérielle commespirituelle du peuple, à la stabilité sociale et au développementsocioéconomique. Les tâches d’éradication de la pauvreté ont égalementobtenu plusieurs succès remarquables. Ces travaux sont soutenus par lepeuple et appréciés de la communauté internationale.
Lesconditions de vie de la population des régions reculées ou peupléesd’ethnies minoritaires se sont améliorées. Le taux de foyers pauvres aconnu une forte baisse en atteignant 7,6% en 2013 au lieu de 14,2% en2010, chiffres d’autant plus significatifs compte tenu de la conjonctureéconomique difficile. Le nombre de travailleurs à avoir trouvé unemploi en 2013 était de 1,54 million de personnes. Le taux d’accès àl’eau potable en zone rurale est passé de 78% en 2011 à 82% en 2013, etcelui d’accès à un lieu d’aisance, à 60%.
Des résultatsencourageants ont également été enregistrés en termes de santé publique,notamment d’hygiène alimentaire, de protection des enfants et deprévention du VIH/sida. De plus en plus de personnes dans le besoin ontaccès aux services médicaux. La mise en oeuvre de ces programmes acontribué au développement socioéconomique, notamment dans les régionsreculées peuplées d’ethnies minoritaires. Une réussite qui a aussipermis au Vietnam d’élever sa position sur la scène internationale àtravers l’exécution de ses engagements en matière d’adaptation auchangement climatique, de santé publique...
Fin mai 2014,l’encours total de crédits de la Banque des politiques socialesatteignait 125.522 milliards de dôngs, soit une hausse de 3,1 % parrapport à décembre 2013. Il s’agit de prêts dont les intérêts sont prisen charge par le budget d’État, et qui ont été accordés à plus de 23millions de foyers pauvres. -VNA