Aquaculture : un volontaire japonais à Cà Mau

Au district d'U Minh Ha (province de Cà Mau, extrême Sud), les agriculteurs se sont habitués à un volontaire japonais. Il s'agit de Murota Keisuke, 26 ans, ancien étudiant de l'Université japonaise Waseda, faculté des sciences sociales.
Au district d'U Minh Ha (province de CàMau, extrême Sud), les agriculteurs se sont habitués à un volontairejaponais. Il s'agit de Murota Keisuke, 26 ans, ancien étudiant del'Université japonaise Waseda, faculté des sciences sociales.

Keisuke travaille au Service de l'agriculture et du développement rurald'U Minh Ha pendant 24 mois dans le cadre d'un programme de l'Agencejaponaise de coopération internationale (JICA). Il est chargé dusecteur du développement rural et d'enquête du marché. Son travailconsiste à se rendre dans des zones rurales, rencontrer desagriculteurs pour étudier leur production et leur point de vue sur ledéveloppement économique. Il les dirige aussi pour acquérir destechniques et connaissances sur la production et proposer des mesuresde lutte contre la pauvreté, de développement du secteur agricole,sylvicole et aquacole.

Les informations fournies parKeisuke servent de bases de données dans la mise en œuvre de deuxprojets de la JICA de protection des forêts et de diminution de lapauvreté à U Minh Ha au 3e semestre 2011, d'un montant de 3-4 millionsde dollars financés par des aides non remboursables du gouvernementjaponais.

Depuis juillet dernier, les agriculteurs sesont habitués à cet Asiatique portant t-shirt et short. Il conduit unemoto Honda dans tous les coins de la région pour rencontrer lesagriculteurs et leurs enfants, en leur adressant la parole dans unvietnamien quelque peu bredouillant. Keisuke raconte que sa journéecommence par une réunion avec les dirigeants du Service del'agriculture. Puis il part travailler avec les éleveurs de crevetteset de crabes car l'aquaculture est un secteur clé de la région. À midi,il déjeune à son restaurant habituel où il prend tous les jours desliserons sautés. Parfois, il part pour Cân Tho ou Hô Chi Minh-Villeafin de se faire connaître des entreprises de produits aquatiquesrégionales.

Keisuke informe qu'il y a cinq ans, il estparti en voyage au Vietnam, au cours duquel il est tombé amoureux deses habitants. C'est pourquoi quand la JICA a annoncé qu'elle recrutaitdes volontaires, il s'est enregistré et a accepté la mission proposée.

Selon lui, Cà Mau en général et U Minh Ha en particulier possèdent desconditions favorables au développement de l'aquaculture. Mais lesagriculteurs ne retirent que peu de profits de leur métier, en raisondes méthodes de production arriérées et de la vente de leurs produitspar des intermédiaires, ce qui leur apporte un manque à gagnernon-négligeable, tout en faisant augmenter ostensiblement le prix finalde leurs produits sur les étals.

C'est pourquoi Keisukepropose de fonder une association de représentation des agriculteurs.D'après lui, la plupart des agriculteurs à U Minh élèvent des crevettesde façon traditionnelle. Mais la production est de haute qualité. Il ad'ailleurs proposé à la province de Cà Mau d'élaborer une marquecommerciale pour augmenter la valeur des produits aquatiques. - AVI

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