Hanoï (VNA) – "Pour un monde sûr et sain : améliorer la sécurité et l’hygiène au travail pour les jeunes travailleurs" tel est le thème d’un colloque qui a été organisé le 16 avril à Hanoï par le Département de la sécurité du travail et l’Organisation internationale du Travail (OIT).
Le colloque est également une activité significative faisant écho à la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail (28 avril) et au Mois d’action pour la sécurité et l’hygiène au travail 2018.
S'exprimant lors de ce forum, Ha Tat Thang, chef du Bureau pour la sécurité au travail, a souligné que la principale raison des accidents chez les jeunes travailleurs était leurs connaissances limitées sur les risques professionnels et leur manque de compétences lors des négociations du contrat de travail, les conduisant souvent à assumer des tâches dangereuses sans protection adéquate alors que leur employeur sait qu'ils leur fait délibérément courir un danger.
En 2017, le Vietnam a recensé près de 9.000 accidents du travail pour un total 928 morts. Selon le représentant de l’OIT, le nombre de jeunes travailleurs touchés par des accidents est 40% plus élevé que celui des travailleurs âgés.
Par conséquent, le représentant de l’OIT a estimé que pour assurer la sécurité des jeunes travailleurs, il était nécessaire de commencer par l’éducation et la formation professionnelle au sein de la famille et de la communauté. Les employeurs devraient aussi reconnaître les dangers et risques rencontrés par la jeunesse.
Lors de ce colloque, des étudiants des universités de Hanoï ont dialogué avec les représentants du ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, de la Confédération générale du Travail du Vietnam, de l’Union de la jeunesse communiste de Ho Chi Minh-Ville et de l’OIT sur les questions liées à la sécurité au travail chez les jeunes.
Ils ont estimé que les organes de gestion étatiques, les employeurs et les travailleurs devaient respecter pleinement des règles élémentaires d'hygiène et de sécurité, notamment pour chez les moins vieux, et ont demandé l’introduction de cette question dans l’enseignement général et la formation professionnelle.
A cette occasion, l’OIT a lancé son plan d’actions pour l’amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs, notamment des jeunes. –VNA