Ce séminaire a été honoré de la présence deDonald Steinberg, directeur adjoint de l'Agence d'aide pour ledéveloppement international des Etats-Unis (USAID), et du général Le HuyVinh, commandant adjoint de l'Armée de défense antiaérienne et de l'Airdu Vietnam.
La technologie IPTD est une méthode detraitement de la pollution de l'environnement qui permet de détruirel'agent orange/dioxine et de remédier aux effets directs comme rémanentsde l'agent orange.
Adaptée à l'aéroport de Da Nang,l'étude de sa mise en oeuvre qui relève directement du projet decoopération entre l'USAID et le ministère de la Défense du Vietnam estun jalon important de ce dernier, a souligné Donald Steinberg.
Avec les efforts conjugués des parties à ce projet, les terrainscontaminés seront traités en vue d'une généralisation de cette techniqueaux autres sites encore contaminés par la dioxine, a déclaré le généralLe Huy Vinh.
Ce projet de décontamination de l'anciennebase de Da Nang est mené prudentiellement afin de garantir la sécuritéde ses acteurs comme de la population vivant aux alentours du site. "Lameilleure technologie de décontamination a été trouvée et nous nousengageons à dépolluer et détruire l'agent orange/dioxine de l'aéroportde Da Nang", a déclaré Donald Steinberg lors d'un point de presseorganisé le jour même.
Selon le directeur de l'USAID auVietnam Francis Donovan, le coût total de l'opération est estiméactuellement à 43 millions de dollars.
Le ministère dela Défense a mené de juin à septembre 2011 des opérations de déminagesur le chantier de l'aéroport de Da Nang dans le cadre de la conventionsur la mise en oeuvre du projet de coopération entre ce ministère etl'USAID.
Les parties participant au projet construiront àla fin de l'été 2012 une voie d'accès au chantier, et effectueront desobservations et surveillances de l'environnement avant de lancer leprojet qui devrait s'achever en 2015. -AVI
L’irrigation intelligente mise en avant face à la sécheresse croissante
L’agriculture représente encore plus de 80% de la consommation totale d’eau du pays, ce qui exerce une pression croissante sur la sécurité hydrique et la pérennité de la production. Avec des sécheresses prolongées et des pénuries chroniques, le secteur est de plus en plus contraint d’abandonner les pratiques consommatrices d’eau au profit d’une irrigation efficace et résiliente face au changement climatique.