Ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre d’un projetvisant à mettre fin au dépôt clandestin d’ordures ménagères dans des lieuxpublics. Ce projet, lancé par l’Organisation municipale de l’Union de lajeunesse communiste Hô Chi Minh et le groupe de jeunes Sen trong phô («Lotus enville»), regroupe des étudiants volontaires de Hanoi.
D’après Nguyên Duc Tiên, chef du Comité de l’éducation etde la propagande de l’Organisation municipale de l’Union de la jeunessecommuniste Hô Chi Minh, le projet est mis en œuvre en écho à l’«Année de lacivilisation et de l’ordre urbains 2016» de Hanoi et de la campagne «J’aime Hanoi».«Nous avons recensé dans la ville 102 espaces publics servant de dépôt d’ordures.Ces lieux peuvent tout à fait être réaménagés en jardinets ou en murs floraux»,précise-t-il.
Une initiative saluée par les habitants
À partir de simples matériaux tels que pneus automobiles,briques, sacs ou boîtes plastiques, ainsi que semences et plants, les jeunesont pu élaborer des mini jardins de fleurs en lieu et place des anciensdépotoirs sauvages. Le projet a reçu des aides financières et matérielles dedifférentes organisations, d’individus et aussi des habitants eux-mêmes.
En voyant la nouvelle physionomie du bout de la rue TrânBinh (arrondissement de Câu Giây), Trân Thi Trang s’est exclamée : «Je suis vraiment impressionnée de voir un sibeau jardin de fleurs. Depuis qu’il est là, plus personne n’ose y déposer desdéchets !». Mme Vân, une personne âgée domiciliée aussi dans cette rue, estelle aussi enthousiaste : «Auparavant, il régnait ici une odeur insupportable.Mais depuis qu’il a été réaménagé en jardin public, le paysage a changé et on n’yjette plus d’ordures».
Il est prévu pour la première étape de ce projet que 60des 102 dépotoirs sauvages de la ville deviennent des jardinets publics. –CVN/VNA