Ils’agit de très rares vêtements de la dernière dynastie impérialevietnamienne qui sont encore conservés jusqu'à ce jour, "des objetsd’une très grande valeur sur le plan historique comme culturel" d'aprèsle chercheur Trân Ðình Son, auteur d’un ouvrage de référence connu surles tenues de cour des Nguyên.
Cette exposition a présenté aupublic douze costumes royaux de mandarins de premier, deuxième ettroisième degrés de la hiérarchie mandarine. Tous avaient été recueillisdans des communes frontalières du district de Huong Hóa de la provincede Quang Tri (Centre), et même de l'autre côté de la frontière avec leLaos.
Ils font partie de la collection privée de Nguyên HuuHoàng, 42 ans, qui est l’heureux propriétaire d'une centaine de piècesde cette dynastie qu’il conserve chez lui, à Phú Thuong, une commune dudistrict de Phú Vang de la province de Thua Thiên-Huê. Il est le premierà reconnaître sa chance d’avoir pu collecter ces tenues originales etprécieuses.
Une source d'inspiration pour les stylistes
SelonNguyên Huu Hoàng, les broderies de ces costumes royaux de la dynastiedes Nguyên ont été faites au village de la soie de Van Phúc, à Hanoi,lequel est connu pour ses nombreux modèles en tant que plus ancienvillage de travail de la soie du Vietnam. Toutefois, les techniques dece style de broderie, surtout des fleurs, sont perdues aujourd’hui.Nguyên Huu Hoàng a espéré que cette exposition permettrait au public demieux connaître les tenues de la Cour, tout en admirant lesmerveilleuses techniques de broderie de ces anciens artisans.
Ila également considéré, et à juste titre, que ces tenues ainsi exposéespourraient servir d’inspiration pour les créateurs, notamment lesstylistes, et parmi eux, plus encore ceux qui travaillent à laconception du costume national vietnamien, ce qui nécessite aussisolennité et identité culturelle. -CVN/VNA