Membre du comité exécutif del'Association des Vietnamiens de la province de Khon Kaen, l’éloignementgéographique du pays natal ne l’empêche par d’avoir la voix un peuétranglée à chaque fois qu'il dit «Vietnam et Hô Chi Minh».
"Jepeux parler couramment le vietnamien car depuis mon enfance, mesgrands-parents et mes parents ont toujours eu un consensus familial, neparler que vietnamien à la maison. Un consensus toujours en vigueuraujourd’hui encore. En outre, j'ai suivi des cours de vietnamien dans laprovince de Khon Kaen, sans compter la lecture de nombreux livres qu’onm’a envoyé depuis le Vietnam", explique M. Dung.
D’ailleurs,il n’hésite jamais à aller à l’ambassade pour demander des livres etdes journaux afin de pratiquer le plus souvent possible. En 2000, il aréalisé son rêve d’enfance de retourner au pays natal. De retour enThaïlande, et en dehors de la confirmation de ses profonds sentimentspour le Vietnam, il a continué dans la même voie grâce aux nombreuxouvrages ramenés dans ses bagages.
Pour lui, lesVietnamiens vivant dans la province de Khon Kaen et au Vietnam sontinséparables et n’ont qu’une seule patrie. Ces derniers temps, grâce àl'aide de l'ambassade du Vietnam en Thaïlande, et, plus particulièrementdu consulat général du Vietnam de Khon Kaen et l'Association généraledes Vietnamiens en Thaïlande, les Viêt-kiêu de cette localité ont créél'Association des Thaïlandais d'origine vietnamienne. En son siège,toutes les associations et groupes de Viêt kiêu peuvent venir, serencontrer, faire des choses ensemble ou simplement se soutenir.
Cetteassociation a organisé des cours de vietnamien. Lors des grandes fêtesdu pays natal comme l'anniversaire du Président Hô Chi Minh (19 mai), laFête nationale (2 septembre)..., les Viêt kiêu organisent des activitéspour les fêter. Elle est aussi un pont d'amitié avec le peuplethaïlandais afin de promouvoir la solidarité entre les deux pays. Aucours du temps, les générations des Viêt kiêu en Thaïlande ontgrandement contribué à l’édification de leur pays natal. "En tant quepersonne d’une plus jeune génération, je veux bien suivre leursexemples", précise Dang Van Dung. Lors d'un récent retour au Vietnampour participer à la commémoration des rois Hùng (fondateurs du pays),il a profité du temps disponible pour visiter la caverne Côc Po, dans laprovince septentrionale de Cao Bang, où le Président Hô Chi Minh atravaillé.
"J’ai été très ému" s’exclame-t-il, et dans sespensées désormais, il souhaite contribuer davantage à l’édification dupays. "J'ai emmené plusieurs groupes d’hommes d'affaires thaïlandaispour se renseigner sur les opportunités de commerce au Vietnam. Ainsi,lors de ma récente visite à Cao Bang, j'ai trouvé que la terre de cettelocalité convient très bien à la culture du manguier et du tamarinthaïlandais. Je vais discuter de cela avec des entreprises thaïlandaisesafin d’essayer de cultiver prochainement ces arbres au Vietnam",informe-t-il. - VNA

📝 Édito: La patience pour le meilleur et pour la culture de la circulation
La colère peut conduire à un comportement incontrôlé, et des conflits mineurs peuvent entraîner de graves conséquences, causant des dommages matériels, mentaux et même mortels, affectant l’ordre public et la civilisation sociale, et créant un environnement de circulation dangereux.