Toute cette prospérité ambiante…

La réduction de la pauvreté est l’un des grands enjeux politiques du Vietnam d’aujourd’hui.
Toute cette prospérité ambiante… ảnh 1Son La est devenue l’une des régions phares de la fruticulture vietnamienne avec 84.000 hectares. Photo: VOV

Hanoï (VNA) - La réduction de la pauvreté est l’un des grands enjeux politiques du Vietnam d’aujourd’hui.

Elle est en tout cas la principale raison d’être de la Résolution numéro 26 du septième Plénum du Comité central du Parti, dixième exercice, une résolution qui porte sur l’agriculture, la paysannerie, la ruralité et l’économie agricole. Cette résolution a permis à de très nombreuses localités de voir leur taux de pauvreté réduit à une peau de chagrin.

C’est le cas de la province de Son La, où de nombreux agriculteurs empochent des milliards… de dôngs vietnamiens, ce qui n’est déjà pas si mal…

Vi Van Kiêt habite Bon Kham, un village rattaché à la commune de Phiêng Khoài. Il est aujourd’hui l’heureux propriétaire d’un verger luxuriant et opulent. Mais il n’en n’a pas toujours été ainsi. Avant, il cultivait en effet quelques petites parcelles de riz et de maïs, qui ne lui rapportaient pas grand-chose. Mais grâce au soutien des autorités locales, il a pu changer son fusil d’épaule et se reconvertir dans la fruiticulture, en plantant notamment des longaniers, des manguiers et surtout des pruniers, qui bénéficient d’un système d’irrigation automatique et dont le rendement ne cesse de s’améliorer. Ses prunes lui rapportent désormais plusieurs millions de dôngs par an.

«Je ne pouvais pas m’en sortir avec des cultures aussi peu rentables… C’est pour ça que je me suis lancé dans la culture des prunes et bien m’en a pris parce que j’arrive à me faire environ 200 millions de dôngs par an», nous explique-t-il.

Pham Van Duong est quant à lui un jeune agriculteur dynamique du district de Sông Ma. Il est à la tête de la coopérative agricole Bao Duong. Il est l’un des premiers à avoir opté pour une méthode qui permet de faire mûrir les fruits plus rapidement, et manifestement il a misé sur le bon cheval…

«J’ai constaté que dans le Sud, les fruits arrivaient plus vite à maturité qu’ici. Je suis donc allé faire un tour là-bas pour voir comment ils faisaient et je suis revenu ici, à Son La, avec des méthodes un peu différentes, mais qui marchent vraiment bien», se félicite-t-il.   

De fait, la dernière récolte a été abondante et les longanes se sont bien vendus, entre 30 et 40 mille dôngs le kilo: une véritable satisfaction pour Pham Van Duong et ses associés, qui ont pu ainsi empocher plusieurs milliards de dôngs

«Avec ces méthodes et cette variété de longanes, il faut un arrosage constant… S’il y avait ne serait-ce qu’un mois de sécheresse, ce serait catastrophique. Il y a aussi le moment où on passe de la fleur au fruit, qui est sensiblement plus long, mais à l’arrivée, le jeu en vaut vraiment la chandelle», reconnaît-il volontiers.  

Au risque d’un jeu de mot un peu facile, la fruiticulture est une affaire fructueuse, à Son La. Plusieurs fruiticulteurs ont ainsi réussi à amasser de véritables petites fortunes, et même s’il serait évidemment naïf de les qualifier de «milliardaires» (le mot ne vaut que lorsqu’il s’agit de dollars américains!), il en ont l’opulence, toute proportion gardée. C’est du reste ce qui ressort des propos de Nguyên Thành Công, le vice-président du comité populaire de la province de Son La.

«Les mangues, les longanes et les pommes cannelles permettent à celles et ceux qui les cultivent d’empocher plusieurs centaines de millions de dôngs par an. Il arrive même que dans certains cas, ça dépasse le milliard! Quoi qu’il en soit, c’est une excellente chose pour l’agriculture locale, qui grâce à toute cette prospérité ambiante, a vraiment repris des couleurs», nous dit-il.    

Si l’on s’en tient à 2022, Son La compte plus de 28.300 foyers agricoles prospères, et de ce fait susceptibles d’apporter des soutiens techniques et financiers à d’autres.  Chaque année, plus de 1.000 foyers se sortent ainsi de situations particulièrement difficiles, comme si la réussite de quelques-uns avait généré un cercle vertueux…  -VOV/VNA

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