Elle a permis d'estimer les résultats obtenus ces derniers temps entermes de traitement des conséquences de l'agent orange/dioxine et dediscuter des mesures pour améliorer l'efficacité de ces activités dansles temps à venir.
Lors de cette conférence, le présidentdu groupe de dialogue Vietnam - Etats-Unis sur l'agent orange/dioxine,Ha Huy Thong, a rappelé que le Parti et l'Etat vietnamiens avait prisplusieurs politiques depuis la fin de la guerre pour réduire l'impact dece défoliant sur l'homme et l'environnement.
Il aapprécié la coopération du gouvernement américain avec la partievietnamienne dans le règlement de ce problème, notamment la mise enoeuvre du projet de décontamination de l'aéroport de Da Nang (Centre).
Selon Mme KC Choe, responsable de l'Agence américaine dedéveloppement international (USAID), la première phase de ce projet seraterminée cette année et la deuxième, en 2016. L'USAID est en traind'évaluer des impacts de l'agent orange sur l'environnement pourproposer des mesures de décontamination à l'aéroport de Bien Hoa,a-t-elle indiqué.
L'agence américaine coopère égalementavec le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affairessociales pour mettre en oeuvre des programmes de soins en faveur deshandicapés, dont des victimes de cet herbicide toxique.
Le même jour, le groupe de dialogue Vietnam - Etats-Unis s'est rendu àl'aéroport de Bien Hoa et au Centre de soins des enfants handicapés decette ville.
De 1962 à 1971, l’armée américaine adéversé au Vietnam plus de 20 millions de gallons (près de 79 millionsde litres) de défoliants. Au moins de 4,5 millions de Vietnamiens ontété exposés à l'agent orange et d'autres herbicides. -VNA

Vietnam–États-Unis : une coopération exemplaire dans le traitement des séquelles de la guerre
L’année 2025 marque le 30e anniversaire de la normalisation des relations bilatérales entre le Vietnam et les États-Unis (1995–2025), ainsi que le 50e anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam (1975–2025). Il s’agit d’une occasion de faire le point sur le chemin parcouru et de renforcer davantage une coopération substantielle, dans laquelle le traitement des séquelles de la guerre constitue l’un des piliers essentiels.