Pour l'immédiat ainsi que pour long terme, les solutions prévues pour faire face à la réduction des nappes phréatiques consistent en l'utilisation du réseau d'adduction centrale, l'utilisation économe de l'eau et la plantation des plantes-abri, a préconisé le ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles.
En réalité, bon nombre de localités ont exhorté leurs populations à recourir au réseau d'adduction centrale en eau en vue d'une consommation raisonnable contribuant à réaliser les objectifs nationaux relatifs au développement économique et à la protection de l'environnement.
Toujours selon ce ministère, il faut cependant des mesures vigoureuses et simultanées de la part des gestionnaires afin de sensibiliser la population à ce sujet.
Le pays dispose d'une réserve d'eau souterraine plutôt abondante, ce qui permet à une exploitation annuelle évaluée à près de 60 milliards de mètres cubes, à quoi s'ajoute la réserve en eau de surface évaluée à plus de 840 milliards de mètres cubes.
Le changement climatique risque pourtant de réduire cette ressource naturelle. En effet, les eaux de surface devrait se résumer en 2025 à 96 % de l'actuel volume, à environ 90 % en 2070 et quelque 86 % en 2100, selon une récente étude menée au Vietnam.
Depuis des années, les populations de Hanoi et de Hô Chi Minh-Ville font face à une pénurie d'eau potable pour leurs activités quotidiennes. De premières études ont montré le nombre de puits forés au cours de plus d'une décennie a été multiplié par 4 pour atteindre plus d'un million. La sécheresse qui n'est pas à présent très grave demande toutefois un aménagement durable des activités d'exploitation des eaux souterraines./.

La tempête Mitag pointe le bout de son nez avec des pluies torrentielles
Une dépression tropicale dans la Mer Orientale s’est transformée en tempête Mitag le 18 septembre, qui devrait apporter de fortes pluies généralisées dans le Nord du Vietnam.