«Jesouhaite saisir cette opportunité de travailler en zone reculée et jem’efforcerai de prodiguer les meilleurs soins aux enfants en situationdifficile», écrit Thân Thi Tân, une étudiante en spécialité de pédiatrieà l’École de médecine de Thái Nguyên (Nord), dans la lettre qu’elle aenvoyée à l’Association des jeunes médecins du Vietnam.
Cette jeune femme est l’une des volontaires du programme d’envoi dejeunes médecins pratiquer dans les 62 districts pauvres du pays.
Selon Nguyên Bá Tinh, vice-président permanent de l'Association desjeunes médecins du Vietnam, le programme d’envoi de jeunes intellectuelspour le développement des zones rurales et des provinces montagneuses aabouti à de remarquables résultats qui en font un succès à partentière. Mis en œuvre de 2002 à 2004, il a suscité la participation d’unmillier d’étudiants diplômés d’écoles normales supérieures etd’universités telles que de médecine, d’agriculture, de sylviculture...
D’après une enquête menée par le ministère de laSanté, 90% des districts en situation difficile ont besoin de médecinspour améliorer la qualité des soins de santé, et ces jeunes sont doncfort bien venus. «Actuellement, on compte vingt étudiants spécialisés enobstétrique et des dizaines d’autres en chirurgie et en pédiatrie quiveulent participer à ce programme», souligne Nguyên Bá Tinh.
«Compte tenu du manque de chirurgiens dans l’hôpital du district d'HaLang, province de Cao Bang (Nord) d’où je viens, je souhaite ytravailler après avoir effectué mes stages dans des zones difficiles, cequi me permettra en même temps d’acquérir une bonne expérienceprofessionnelle», explique Nông Thi Thúy, étudiante à l’École demédecine de Thái Nguyên.
Pour ce jeune hommeoriginaire de la province de Thanh Hoá (Nord) qu’est Lê Van Hai,étudiant en médecine à Hanoi, se porter volontaire pour exercer dans unerégion difficile lui donnera, au-delà de ce que cela implique sur leplan humain, la meilleure opportunité de parfaire ses qualificationsprofessionnelles.
«Les jeunes sont toujours prêts àtravailler en zone rurale, mais l’État devrait les soutenir davantage,notamment en leur accordant des politiques privilégiées», considère uneétudiante en médecine à Hai Phong.
Ce que Pham VanTác, directeur du Département du personnel du ministère de la Santé,confirme en assurant que l’État va bien prendre de telles politiquesafin d’appuyer les remarquables contributions de ces jeunes praticiensvolontaires. - AVI