Hanoï (VNA) - Après un grand succès à la 71e édition du Festival international d'Avignon, le drame Saigon de l'artiste franco-vietnamienne Caroline Guiela Nguyên est chaleureusement accueilli sur la plupart des scènes françaises et internationales.
L'Institut français du Vietnam invite sa troupe "Les Hommes Approximatifs" à le produire deux fois, les 21 et 22 septembre à Hô Chi Minh-Ville. C'est l'un des événements marquants du 45e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et le Vietnam.
Saigon - Paris: 1956-1996
Tout tourne autour d’un restaurant vietnamien, dans une ambiance étincelante où les clients viennent manger, chanter, s’aimer et… pleurer. La scène est cinématographique! C’est dans ce contexte unique que les personnages nous parlent de leur vie avec des histoires qui transcendent le temps et l'espace, à Paris et à Saigon à la fois, tant dans le passé que dans le présent.
D’un côté les Français et les Vietnamiens de 1956, obligés de quitter le Vietnam et d’un autre 1996, la fin de l'embargo et les Vietnamiens d'outre-mer qui sont autorisés à rentrer au Vietnam.
Afin d’écrire sa pièce, Caroline Guiela Nguyên a voyagé à plusieurs reprises au Vietnam entre 2015 et 2016 pour y rencontrer des témoins et apprivoiser les sons, les images, l'air... Il se trouve que la scénariste s’est procuré sur e-bay d’anciennes photos d’une soirée dansante à Saigon en 1955, soit au Majestic, soit au Continental. Sur ces photos, il y a des métisses et beaucoup de Français, l'histoire commence à partir de là. Avec ces photos en main, les membres de l'équipe ont recueilli les souvenirs des Vietnamiens.
Dans le cadre du programme de résidence de la Villa Saigon de l'Institut français au Vietnam, elle a été au Vietnam afin d’intégrer la réalité, d’apprendre et de collecter des matériaux pour créer le drame Saigon. Caroline Guiela Nguyên, la scénariste et metteuse en scène française a recruté quatre jeunes acteurs vietnamiens à l'Université du théâtre et du cinéma de Hô Chi Minh-Ville.
Et ils ont créé un espace parfait, s’adaptant aux détails de l’histoire, de la scène, de la vue, du son, une atmosphère à la fois lente et silencieuse, douce et violente.
Le cœur de la vie des expatriés
L'Institut français du Vietnam invite sa troupe "Les Hommes Approximatifs" à le produire deux fois, les 21 et 22 septembre à Hô Chi Minh-Ville. C'est l'un des événements marquants du 45e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et le Vietnam.
Saigon - Paris: 1956-1996
Tout tourne autour d’un restaurant vietnamien, dans une ambiance étincelante où les clients viennent manger, chanter, s’aimer et… pleurer. La scène est cinématographique! C’est dans ce contexte unique que les personnages nous parlent de leur vie avec des histoires qui transcendent le temps et l'espace, à Paris et à Saigon à la fois, tant dans le passé que dans le présent.
D’un côté les Français et les Vietnamiens de 1956, obligés de quitter le Vietnam et d’un autre 1996, la fin de l'embargo et les Vietnamiens d'outre-mer qui sont autorisés à rentrer au Vietnam.
Afin d’écrire sa pièce, Caroline Guiela Nguyên a voyagé à plusieurs reprises au Vietnam entre 2015 et 2016 pour y rencontrer des témoins et apprivoiser les sons, les images, l'air... Il se trouve que la scénariste s’est procuré sur e-bay d’anciennes photos d’une soirée dansante à Saigon en 1955, soit au Majestic, soit au Continental. Sur ces photos, il y a des métisses et beaucoup de Français, l'histoire commence à partir de là. Avec ces photos en main, les membres de l'équipe ont recueilli les souvenirs des Vietnamiens.
Dans le cadre du programme de résidence de la Villa Saigon de l'Institut français au Vietnam, elle a été au Vietnam afin d’intégrer la réalité, d’apprendre et de collecter des matériaux pour créer le drame Saigon. Caroline Guiela Nguyên, la scénariste et metteuse en scène française a recruté quatre jeunes acteurs vietnamiens à l'Université du théâtre et du cinéma de Hô Chi Minh-Ville.
Et ils ont créé un espace parfait, s’adaptant aux détails de l’histoire, de la scène, de la vue, du son, une atmosphère à la fois lente et silencieuse, douce et violente.
Le cœur de la vie des expatriés
1956 et 1996, Saigon et Paris. Caroline a laissé parler ses acteurs de leurs histoires personnelles, de leur vie car cela s’est passé dans un contexte historique particulier entre les deux pays. C'est l'histoire d'un fils avec sa mère, l'histoire d’amoureux forcés de se séparer, d'un soldat français qui est tombé amoureux d’une vietnamienne et qui l’a emmené en France. Saigon, c’est 11 personnages dont Linh et Edouard, Hào et Mai, Cécile, Antoine...
Les Français d’origine vietnamienne ont des parents qui ne leur ont pas appris la langue vietnamienne de manière à ce qu’ils s’intègrent mieux. La gastronomie, la nourriture vietnamienne est donc seul lien avec leurs racines.
"La pièce n’a pas pour but de tirer les larmes du public, mais c’est une histoire touchante. Les larmes de ma mère appartiennent à l’histoire, à la géographie, à l’histoire de France", a conclu Caroline.
Deux représentations de Saigon
Vendredi 21 septembre 2018 à 18h30 et samedi 22 septembre 2018 à 15h30 au Théâtre Bên Thành, 6 rue Mac Dinh Chi, 1er arrondissement, Hô Chi Minh-Ville.
Prix : 1,3 million, 900.000, 300.000, 150.000 dôngs pour les étudiants.
En vente sur Ticketbox.vn-CVN/VNA
Les Français d’origine vietnamienne ont des parents qui ne leur ont pas appris la langue vietnamienne de manière à ce qu’ils s’intègrent mieux. La gastronomie, la nourriture vietnamienne est donc seul lien avec leurs racines.
"La pièce n’a pas pour but de tirer les larmes du public, mais c’est une histoire touchante. Les larmes de ma mère appartiennent à l’histoire, à la géographie, à l’histoire de France", a conclu Caroline.
Deux représentations de Saigon
Vendredi 21 septembre 2018 à 18h30 et samedi 22 septembre 2018 à 15h30 au Théâtre Bên Thành, 6 rue Mac Dinh Chi, 1er arrondissement, Hô Chi Minh-Ville.
Prix : 1,3 million, 900.000, 300.000, 150.000 dôngs pour les étudiants.
En vente sur Ticketbox.vn-CVN/VNA