Né dans unefamille de tradition révolutionnaire, Nguyên Hông Khai a été témoin,alors qu’il était encore enfant, des pertes matérielles et immatériellesainsi que des douleurs causées par la guerre. Ses deux grands frèressont morts au combat. Nguyên Hông Khai, aujourd’hui âgé de 83 ans, estentré dans l’armée à l’âge de 18 ans. Il a participé à la plupart desbatailles au Centre et au Tây Nguyên (hauts plateaux du Centre).
Àla fin de la guerre, Nguyên Hông Khai est retourné chez lui, dans levillage de Dai An Khê. C’est là qu’il a commencé à étudier l’histoire desa localité. Après cinq ans, il a publié un livre de centaines depages, où il retrace l’histoire de Dai An Khê, avec des chiffres etévénements précis.
Cet ouvrage vise à aider les générationsfutures à mieux comprendre l’histoire de ce village. Il s’agit aussid’un manuel très utile pour les étudiants de l’Université de Huê(Centre). Il leur permet d’en apprendre davantage sur les acteshéroïques de leurs ancêtres.
Voyage à Nghê An
Depuisune quarantaine d’années, Nguyên Hông Khai sélectionne des images etdes documents sur Hô Chi Minh. Dans le cadre de ses recherches, il s’estrendu, à ses propres frais, dans la province de Nghê An, où est né lePrésident, et dans la province de Binh Thuân (toutes au Centre), où HôChi Minh a été instituteur.
Nguyên Hông Khai sélectionnedes images qui mettent en lumière des actions du Président Hô Chi Minhau cours de différentes époques. «Lorsque je visite une ville ou uneprovince, je cherche toujours des documents sur le Président Hô ChiMinh, dans les musées et les librairies». Il en possède aujourd’hui plusde 3.000, qu’il conserve dans un petit musée.
En outre,Nguyên Hông Khai a aussi écrit des mémoires sur le Président Hô ChiMinh. Un travail qui lui a pris six ans (2006-2012). Intitulé "Theo chânBác Hồ" (Sur les traces de l'Oncle Hô), cet ouvrage comprend 340 pages.Il est divisé en dix chapitres, écrits à la main sur un papier formatA4.
«Il est difficile de raconter tout ce qu’a fait Hô ChiMinh. Mais je continue mes recherches pour garder l’esprit vif»,partage-t-il. Sans oublier de souligner que de nombreux étudiants dedifférentes universités de Huê et de Dà Nang (Centre) ont utilisé sesdocuments comme source pour leur mémoire de fin d’études. -CVN/VNA