Protection renforceé des civils dans les conflits

Le représentant adjoint du Vietnam auprès du Conseil de sécurité, Bui Thê Giang, a souligné vendredi qu'en matìere de protection des civils dans les conflits armés, la responsabilité premìere revient aux États eux-mêmes.

 Le représentant adjoint du Vietnam auprès du Conseil de sécurité, Bui Thê Giang, a souligné vendredi qu'en matière de protection des civils dans les conflits armés, la responsabilité première revient aux États eux-mêmes.

Saluant des progrès accomplis dans certaines régions du monde grâce aux efforts de la communauté internationale, il a reconnu que l'ONU a un rôle important à jouer, notamment dans la médiation politique, les opérations de maintien de la paix et l'assistance humanitaire et au développement.

Dix ans après avoir débattu pour la première fois du sujet, le Conseil de sécurité et les États membres de l'Organisation qu'il avait conviés à sa table ont commenté les propositions du Secrétaire général en faveur du renforcement de la protection des civils en période de conflit armé.

Nombre de pays ont ainsi partagé le constat dressé par M. Ban Ki-moon dans son rapport d'un échec de l'action sur le terrain, laquelle n'est pas à la hauteur des progrès accomplis dans les textes et dans le développement des normes internationales.

L'ambassadeur Bui Thê Giang, qui s'est déclaré vivement préoccupé par la multiplication des victimes civiles que faisaient les conflits, ainsi que les obstacles à l'accès humanitaire, a jugé impératif de renforcer la coordination entre les organes de l'ONU et toutes les missions de l'ONU sur le terrain.

Il a estimé que le dialogue avec les groupes armés doit toujours être placé dans le cadre général de la coopération avec les États concernés pour éviter de donner involontairement une légitimité à des groupes terroristes, par exemple.


Le représentant du Vietnam a estimé que la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) ou de mécanismes similaires doit se faire au cas par cas pour éviter le risque de rogner sur la souveraineté nationale des États.

La création d'un nouveau mécanisme au sein du Conseil de sécurité doit être soigneusement étudiée pour éviter un chevauchement opérationnel et institutionnel ainsi que des incidences financières trop lourdes, a-t-il déclaré.

Cela est d'autant plus important que des réformes sont menées actuellement pour améliorer l'efficacité de chaque organe de l'ONU, a conclu le diplomate. /.

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