Le ministre thaïlandais del’Agriculture Petipong Pungbun Naayudhya a noté lors de son entretienavec son homologue vietnamien Cao Duc Phat que les deux pays sont deuxplus grands exportateurs de produits agricoles en Asie du Sud-Est etparmi les premiers exportateurs au monde.
Cependant,les prix mondiaux compétitifs des produits agricoles ont fait baisserles prix des produits de base comme riz, caoutchouc, produitsaquatiques, légumes, fruits et cannes à sucre, au détriment des paysans,a-t-il estimé.
Le Vietnam et la Thaïlande cultiventnombre de variétés de riz similaires et produisent une bonne moitié desexportations mondiales de riz, a encore indiqué Petipong PungbunNaayudhya.
Il a également proposé que les deux paysélaborent une stratégie de coopération pour construire un marché durabledes produits agricoles pour leurs intérêts mutuels à long terme, ycompris la normalisation des grains, prix et de la qualité.
Le ministre vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural, CaoDuc Phat, a pour sa part souligné que le Vietnam maintient 4 millionsd’hectares de riz et 1 million d’hectares d’hévéa.
Le responsable a déclaré que le Vietnam va travailler plus étroitementavec la Thaïlande en vue des actions concertées concrètes pour lesintérêts à long terme.
En 2012, le Vietnam estdevenu le premier exportateur mondial de riz avec 8,1 millions de tonnesexportés, pour une valeur de 3 milliards 700 millions de dollars.Actuellement, le riz vietnamien est présent dans 135 pays et territoiresdu monde, en particulier l’Asie qui en représente 77%.
Selon le plan national sur la garantie de la sécurité alimentaire,d’ici 2020, la terre destinée à la riziculture devra être maintenue à3,8 millions d’hectares, de manière à pouvoir atteindre une productionde 41 à 43 millions de tonnes de riz par an, dont 4 millions serontréservés à l’exportation. – VNA
Le Vietnam prévoit d’étendre son réseau aéroportuaire à 36 aéroports d’ici 2050
L’Autorité de l’aviation civile du Vietnam (CAAV) a soumis au ministère de la Construction une proposition de porter à 36 le nombre total d’aéroports du pays d’ici 2050, ce qui permettra d’accueillir 538,5 millions de passagers par an.