Hanoï (VNA) - Autrefois femme de ménage en Thaïlande, Lê Thi Viêt est retournée dans son pays natal pour créer sa start-up de fleurs stabilisées qui peuvent être conservées plusieurs années en gardant l'apparence de fleurs fraîches.
Dans sa maison située dans le district de Nông Công, province de Thanh Hoa (Centre), Lê Thi Viêt est en train de former des employés au contrôle de la qualité des fleurs stabilisées, et à la technique pour les placer correctement dans les récipients en verre.
Il y a au total cinq employés et chacun s’occupe d’une étape de production. Les uns sont chargés du placement des fleurs, du repassage des feuilles ou du collage des couvercles et les autres, du nettoyage. Ils sont tous attentifs car en plus de l’habileté, ce travail exige une extrême minutie.
Nouvelle tendance
Bien que belles, les fleurs finissent toujours par faner. Depuis l’Antiquité, les gens ont tout essayé pour conserver leur beauté, ce qui a conduit à diverses techniques de préservation. Ces dernières années, une technologie de conservation avancée est née, et est de loin une des meilleures méthodes de stabilisation des fleurs coupées. Les fleurs préservées sont ainsi appelées fleurs stabilisées.
La fleur stabilisée ne se fane pas tant qu’elle est maintenue à une température et un taux d’humidité adéquat. Elle peut se conserver ainsi pendant trois à cinq ans sans problème. De plus, ayant subi des processus de décoloration et recoloration, elle possède un éventail de couleurs nettement plus varié qu’une fleur lambda. Mais ce n’est pas la principale raison pour laquelle ces fleurs sont si chères. Leur prix onéreux est essentiellement dû au fait que le matériel requis pour leur transformation est importé du Japon, de l’Équateur et de la Colombie, notamment.
Les techniques auxquelles recourt Lê Thi Viêt sont principalement originaires du Japon. Mais retournons un peu en arrière, à l’époque où elle travaillait encore à l’étranger comme femme de ménage afin de payer ses dettes. Car c’est là-bas qu’elle a découvert l’existence de cette fleur.
Échecs et succès
Dans sa maison située dans le district de Nông Công, province de Thanh Hoa (Centre), Lê Thi Viêt est en train de former des employés au contrôle de la qualité des fleurs stabilisées, et à la technique pour les placer correctement dans les récipients en verre.
Il y a au total cinq employés et chacun s’occupe d’une étape de production. Les uns sont chargés du placement des fleurs, du repassage des feuilles ou du collage des couvercles et les autres, du nettoyage. Ils sont tous attentifs car en plus de l’habileté, ce travail exige une extrême minutie.
Nouvelle tendance
Bien que belles, les fleurs finissent toujours par faner. Depuis l’Antiquité, les gens ont tout essayé pour conserver leur beauté, ce qui a conduit à diverses techniques de préservation. Ces dernières années, une technologie de conservation avancée est née, et est de loin une des meilleures méthodes de stabilisation des fleurs coupées. Les fleurs préservées sont ainsi appelées fleurs stabilisées.
La fleur stabilisée ne se fane pas tant qu’elle est maintenue à une température et un taux d’humidité adéquat. Elle peut se conserver ainsi pendant trois à cinq ans sans problème. De plus, ayant subi des processus de décoloration et recoloration, elle possède un éventail de couleurs nettement plus varié qu’une fleur lambda. Mais ce n’est pas la principale raison pour laquelle ces fleurs sont si chères. Leur prix onéreux est essentiellement dû au fait que le matériel requis pour leur transformation est importé du Japon, de l’Équateur et de la Colombie, notamment.
Les techniques auxquelles recourt Lê Thi Viêt sont principalement originaires du Japon. Mais retournons un peu en arrière, à l’époque où elle travaillait encore à l’étranger comme femme de ménage afin de payer ses dettes. Car c’est là-bas qu’elle a découvert l’existence de cette fleur.
Échecs et succès
En 1999, peu avant son départ, elle emprunte avec son mari de l’argent et le couple investit dans la culture d’eucalyptus. Un projet qui échouera rapidement. Dans l’impossibilité de payer ses dettes, Mme Viêt décide alors, en 2001, de partir en Thaïlande afin de trouver du travail. Employée au début comme ouvrière, elle devient ensuite femme de ménage pour un jeune couple et ses enfants.
Sur place, la quinquagénaire a vent de cette technique singulière et décide, avec sa patronne, de s’y essayer juste pour le plaisir. "À cette époque-là, nous ne pensions pas commercialiser ces produits. Mais vu qu’ils faisaient fureur en Thaïlande, nous avons finalement décidé de les vendre et ils ont fini par rapporter gros", raconte-t-elle.
En 2005, Lê Thi Viêt retourne au Vietnam à presque 50 ans, avec en poche une coquette somme d’argent. Elle emprunte des fonds supplémentaires à des proches afin de monter sa propre start-up. En plus d’avoir souvent été sous-estimée à ses débuts, l’entrepreneuse a surmonté d’autres difficultés, notamment la nécessité d’importer le matériel.
Le processus de conservation des fleurs comprend moult étapes différentes. Parmi elles, la phase de déshydratation qui dure une semaine. Viennent ensuite le placement des fleurs dans les récipients adéquats et le processus d’imperméabilisation, étape finale cruciale permettant d’éviter l’oxydation des fleurs. Compte tenu d’un processus comprenant de nombreuses étapes et nécessitant un matériel coûteux, le produit fini est par conséquent lui aussi onéreux. Un produit plutôt inabordable pour la grande partie des habitants de la campagne.
C’est pourquoi Mme Viêt a présenté ses fleurs à des propriétaires de magasins de la ville de Thanh Hoa. Il fallut attendre 2008 pour la vente de son premier produit. Depuis, ses recettes ne font qu’augmenter.
Le succès est tel que la start-uppeuse a dû embaucher davantage d’employés pour l’assister et il n’est pas rare que ses stocks soient épuisés en fin de journée. Pour le moment, les fleurs que Mme Viêt propose sont le chrysanthème et l’orchidée. La quinquagénaire envisage cependant de se lancer à la conquête du lotus, fleur emblématique du pays, dans l’avenir.-CVN/VNA
Sur place, la quinquagénaire a vent de cette technique singulière et décide, avec sa patronne, de s’y essayer juste pour le plaisir. "À cette époque-là, nous ne pensions pas commercialiser ces produits. Mais vu qu’ils faisaient fureur en Thaïlande, nous avons finalement décidé de les vendre et ils ont fini par rapporter gros", raconte-t-elle.
En 2005, Lê Thi Viêt retourne au Vietnam à presque 50 ans, avec en poche une coquette somme d’argent. Elle emprunte des fonds supplémentaires à des proches afin de monter sa propre start-up. En plus d’avoir souvent été sous-estimée à ses débuts, l’entrepreneuse a surmonté d’autres difficultés, notamment la nécessité d’importer le matériel.
Le processus de conservation des fleurs comprend moult étapes différentes. Parmi elles, la phase de déshydratation qui dure une semaine. Viennent ensuite le placement des fleurs dans les récipients adéquats et le processus d’imperméabilisation, étape finale cruciale permettant d’éviter l’oxydation des fleurs. Compte tenu d’un processus comprenant de nombreuses étapes et nécessitant un matériel coûteux, le produit fini est par conséquent lui aussi onéreux. Un produit plutôt inabordable pour la grande partie des habitants de la campagne.
C’est pourquoi Mme Viêt a présenté ses fleurs à des propriétaires de magasins de la ville de Thanh Hoa. Il fallut attendre 2008 pour la vente de son premier produit. Depuis, ses recettes ne font qu’augmenter.
Le succès est tel que la start-uppeuse a dû embaucher davantage d’employés pour l’assister et il n’est pas rare que ses stocks soient épuisés en fin de journée. Pour le moment, les fleurs que Mme Viêt propose sont le chrysanthème et l’orchidée. La quinquagénaire envisage cependant de se lancer à la conquête du lotus, fleur emblématique du pays, dans l’avenir.-CVN/VNA