Selon leDr Eglinger, dans les années 1990, la France conduisait les pays nonasiatiques à investir au Vietnam, mais les entreprises françaises n'ont passu tirer parti de l'intégration du Vietnam dans l'économie mondiale. Lesinvestissements français ont augmenté, mais leur part dans le tableau desinvestissements étrangers du Vietnam a diminué. Cela résulte de plusieursraisons, dont la concurrence très forte de la part des entreprisesasiatiques.
Actuellement,170 entreprises françaises opèrent au Vietnam, avec des projets importants pourle développement vietnamien. On peut citer le groupe EDF qui construit l'usinede gaz liquéfié de Son My avec un investissement de 1,5 milliard d'euros, legroupe Bouygues investissant dans un projet de métro de Hanoi d'une valeur de1,5 milliard d'euros.
En termesde relations commerciales, la France ne représente que 1% de part de marchéau Vietnam. Les produits français sont très appréciés pour leur qualité,notamment dans la pharmacie, l'agroalimentaire, les technologies del'information et de la communication, l'industrie de la défense, laconstruction navale. Cependant, le Dr Eglinger a souligné que de nombreuxproduits français présents sur le marché vietnamien ne sont pas comptabilisésdans les exportations françaises, car les centres de distribution sont situésdans d'autres pays.
M.Eglinger a déclaré que le Vietnam était un marché énorme avec un grandpotentiel. Les entreprises des deux pays ont la possibilité de profiter desatouts créés par le partenariat stratégique et l'accord de libre-échangeentre le Vietnam et l'UE. Pour exploiter ces avantages, les deux partiesdoivent comprendre les conditions du marché de l’un et de l'autre. Il fautnotamment renforcer la formation pour que davantage de Français puissentparler la langue et comprendre la culture vietnamienne.
Leprofesseur Pierre Journoud de l'Université Paul Valéry de Montpellier ahautement apprécié la politique étrangère multilatérale du Vietnam, reflétéedans la promotion de plus en plus efficace de son rôle dans les organisationsrégionales et internationales, l'établissement de relations de coopérationstratégique avec de nombreux pays. Le Vietnam contribue activement à lafrancophonie, en participant à de nombreux programmes de coopérationbilatérale et tripartite.
Selon TristanCotte, directeur général de Salveo, le Vietnam est un bon exemple derésilience économique, et donc de nombreuses entreprises françaisess'intéressent à ce marché. Les experts de Salveo sont prêts à les accompagnerpour traduire leurs intentions en projets concrets, en les aidant àidentifier le marché et à trouver des partenaires locaux. -VNA