L'objectif est de faire de Ho Chi Minh-Villeune ville civilisée, un centre économique, financier, commercial,culturel, scientifique et technologique à l'échelle nationale etrégionale.
Les objectifs économiques fondamentauxcomprennent une croissance annuelle de 10 à 10,5 % pour la période2011-2015, de 9,5 à 10 % pour la période 2016-2020, ainsi qu'un PIB percapita entre 4.856 et 4.967 dollars en 2015, 8.430 et 8.822 dollars en2020.
En 2020, le secteur tertiaire devra contribuer de58,16 à 60,07 % à l'économie locale, le secondaire de 39,19 à 41,07 %,le primaire de 0,74 à 0,78 %.
En matière culturelle etsociale, la ville recenserait en 2015 une population de 8,2 millions depersonnes. Elle compte relever son seuil de pauvreté à 16 millions dedôngs (près de 762 dollars) en 2016. Son taux de pauvreté serait de 7 à 8%.
Le plan a fixé par ailleurs l'objectif de régler lesinondations causées par la pluie et les marées de vive-eau au centre dela ville pour la période 2011-2015 et dans le reste de la ville entre2016 et 2020.
Des orientations de développement ont étédéfinies dans neuf secteurs clés comme les services financiers etbancaires, le commerce, les transports, les télécommunications, lestechnologies de l'information et de la communication, l'immobilier...pour faire de Ho Chi Minh-Ville un centre de services de l’Asie duSud-Est.
S'agissant de l'aménagement, le plan comprendune zone centrale d'un rayon de 15 km et quatre pôles de développement.La protection de la mangrove de Can Gio relevant de la réserve debiosphère de Can Gio, ainsi que des forêts à usage spécifique et deprotection de Cu Chi et Binh Chanh, sera très stricte.
Leplan prévoit que le total des investissements sociaux pour la période2011-2015 serait de 1,3 ou 1,4 million de milliards de dongs (de 62 à 66milliards de dollars) dont 12 % provenant du budget de l'Etat, et de2,7 à 3 millions de milliards de dongs pour la période 2016-2020. -VNA
Le secteur agricole et environnemental dépasse l’ensemble de ses objectifs
Malgré la volatilité de l’économie mondiale, la faible croissance et la complexité croissante des impacts du changement climatique et des catastrophes naturelles, le secteur de l’agriculture et de l’environnement a atteint, voire dépassé, les neuf objectifs fixés par le gouvernement, jetant ainsi des bases solides pour une nouvelle phase de développement.
