Hanoï, 28 décembre (VNA) - Lacuisine vietnamienne présente des variations subtiles selon les régionset ses ingrédients sont réputés très frais. Pourtant, seulement unepoignée de films sur la cuisine vietnamienne ont été produits cesdernières années.
La cuisine traditionnelle se transmet de génération en génération. Ellereprésente également une expression de l’identité culturelle. Il estdonc particulièrement regrettable qu’il n’y ait pas eu beaucoup de filmset d’émissions de télévision sur les cultures culinaires et lanourriture vietnamiennes, analyse le réalisateur Dung Nghê, qui a réussià réaliser un film télévisé Ngu hoi tân hy sur le métier de fabrication de la sauce de poisson, le nuoc mam.
Il assure pouvoir compter le nombre de films sur la cuisinevietnamienne sur les doigts d’une main parmi des centaines de téléfilmset de long-métrages sortis en salles. Ces derniers temps, deux films surla gastronomie ont été présentés au public : Vua banh mi (Roi de pain vietnamien) du réalisateur Nguyên Phuong Diên et Banh mi Ông Màu (Pain vietnamien fait par M. Màu) du réalisateur Minh Mum.
Le public avait pourtant été impressionné par certains films comme Mùi ngo gai (Parfum de coriandre) qui parlait du pho du Vietnam ou par la comédie d’action Kungfu Pho (Kung Fu Pho) qui faisait se joindre l’art martial et la présentation de la gastronomie vietnamienne.
En 2019, le réalisateur Phan Dang Di a réalisé le film Chàng dâng ca, nàng an hoa (Il sert du poisson, elle mange des fleurs) - une partie de la séried’anthologies alimentaires en huit parties de la chaîne HBO Asia, FoodLore, racontant des histoires liées à la culture culinaire de paysasiatiques dont la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande, le Vietnam,l’Inde, le Japon ou les Philippines.
La cuisine a aussi été représentée dans certains films comme Cô Tham vê làng (Mme Tham retourne son village), Gao nêp gao te (Famille de Vuong) ou Ca rô anh yêu em (Ca rô, je t'aime)…
Toutefois, le réalisateur Dung Nghê a analysé que les producteurs defilms n’ont pas encore produit de films intéressants concernant lacuisine vietnamienne de chaque région du pays. Par conséquent, ilapparaît difficile pour de nombreuses personnes de connaître laquintessence de la gastronomie traditionnelle que leurs ancêtres onttransmis.
Récemment, la société d’exploitation cinématographique BHD a annoncé le recrutement d’acteurs et d’actrices pour le film Can bêp tinh yêu (Lasalle de cuisine d'amour) parlant d’amitié et d’amour, entrecoupé descène sur les cultures culinaires dans le monde, en particulier sur lacuisine vietnamienne.
Valoriser la quintessence de la gastronomie
Les producteurs de films ont déclaré qu’il était difficile de faire des films sur la cuisine. "Lescaméramans doivent choisir une position pour avoir de bons angles etpour mettre en valeur la quintessence de la cuisine et, plus importantencore, les cultures de différentes régions à travers la gastronomie", a partagé le réalisateur Phuong Diên. Il faut en plus former les acteurs à jouer de bons cuisiniers.
Avant de jouer dans le film Vua banh mi (Roi de painvietnamien), les acteurs ont dû apprendre à faire du pain en l’espaced’une semaine pour maîtriser les étapes de base de la fabrication de cepain. Pour avoir des meilleures scènes lors du tournage du film Bêp hat (Singing kitchen), le chef cuisinier Ngô Thanh Hoà a été invité en tantque consultant pour aider les acteurs jouant les personnagesprincipaux.
Les festins et les plats présentés dans le film étaient cuisinés pardes artisans célèbres de la cuisine de la province centrale de ThuaThiên - Huê, a informé la directrice de la création du film Gai già lam chiêu (Les vieilles filles ont beaucoup de trucs).
Les dépenses sont ainsi l’un des obstacles les plus importants pouravoir de bons angles pour un festin ou un repas dans un film alors queseuls quelques producteurs étaient d’accord risquer 5 milliards de dôngssur un film sur la cuisine vietnamienne, a révélé le réalisateurNamcito de Gai già lam chiêu. - CVN/VNA