Meeting en écho de la Journée mondiale contre la rage
Cet événement a été organisé par les
ministères vietnamiens de la Santé, de l’Agriculture et du Développement
rural, en collaboration avec le Comité populaire de Hoa Binh.
Ces dernières années, la rage a évolué d’une manière plus complexe que
d’ordinaire dans les pays de l’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam. En
2013, une bonne centaine de décès dus à cette maladie ont été recensés,
essentiellement dans les provinces montagneuses du Nord et du Tây Nguyên
(Hauts plateau du Centre). Dans la seule province de Hoa Binh, ce sont
quatre cas mortels qui ont été recensés depuis le début de l'année.
À cette occasion, les responsables de Hoa Binh et des représentants
des ministères et secteurs ont signé un engagement portant sur la
''Prévention et lutte ensemble contre la rage'', l’optique étant de
contribuer à l’éradication de cette maladie en 2020.
La Journée mondiale contre la rage, créée en 2007, est l’opportunité
d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la rage, une
maladie virale qui tue encore chaque année environ 60 000 personnes
dans le monde.
Plus de 100 pays rapportent des cas
de rage chez des chiens, dont il découle un risque certain pour l’homme.
La vaccination d’au moins 70% des chiens interrompt le cycle de
transmission chez les chiens et vers l’homme. Il existe des vaccins
sûrs, efficaces et financièrement abordables contre la rage canine.
Une personne mordue par un chien enragé conserve une chance de survie
si la plaie est immédiatement nettoyée avec le plus grand soin, à grande
eau et au savon, et si une prophylaxie post-exposition adaptée est mise
en place à temps.
Une vaccination préventive
contre la rage peut être pratiquée chez les personnes qui sont
fréquemment en contact avec des animaux domestiques ou sauvages. De
plus, la surveillance est un fondement important pour comprendre les
tendances et orienter les actions visant à éliminer la rage. – VNA