Beaucoup de Hanoiens sont passionnéspour collectionner des vélos anciens et se réunissent dans des clubspour partager leur passion. Selon un membre du Club de vélos anciensHanoi Xua va Nay (Hanoi d’autrefois et d’aujourd’hui), collectionner desvélos anciens implique d’y consacrer d’importantes sommes car il n’estpas facile d’en trouver. Quelquefois, il faut chercher et acquérirchaque pièce pour refaire un vélo tel qu’il était à l’origine. En effet,la plupart de ces pièces ne sont pas d’origine, raison pour laquelleles collectionneurs perdent beaucoup de temps et d’argent pourrechercher vélos et leurs pièces, en général en zone rurale...
«Collectionnerdes vélos me permet de me souvenir de la période difficile du pays oùl'on devrait attendre, chercher chaque accessoire pour faire un vélo.Refaire un vélo ancien prend de trois à six mois et environ 1.000dollars», explique Nguyên Kim Thang, directeur adjoint du Club des vélosanciens Hanoi Xua va Nay (Hanoi d'hier et d'aujourd'hui).
Detous les membres de ce dernier, on ne peut manquer de présenter VuThành Công qui possède des dizaines de vélos anciens fabriqués parnombreux constructeurs comme Marila, Follis, Joang Fonix, Sterling,Mercier, Peugeot... dont un fabriqué par le constructeur français Lionen 1925. «Ce vélo a été apporté de France par un ami. Il est le seul deHanoi. Des personnes me proposent fréquemment de le leur vendre enoffrant jusqu’à 2.500 dollars, mais pour moi, cette pièce est sansprix», déclare Vu Thanh Công.
Un des vélos anciensparticuliers d’un membre du club Hanoi Xua va Nay est un Aviac quiappartient à Trân Nhu Tô. Il a 80 ans déjà et est coté à 3.000 dollarschez les passionnés.
Développement de services de réparation
TrânAnh Vu, un ouvrier à la retraite, a ouvert un établissement deréparation et de restauration de vélos anciens dans une ruelle à côté duLac de l’Ouest. D’une superficie de 40 m2, son atelier est rempli devélos anciens fabriqués par des constructeurs connus comme Mercier,Peugeot, Helium ou Alcyon, et ressemble à un petit musée.
«Laréparation de ces vélos m’apporte des revenus assez élevés», expliqueM. Vu. Actuellement, son fils Trân Kiêm Anh est prêt à l’aider alors quele nombre de vélos à restaurer est de plus en plus important à Hanoi.
Mais, il a ouvert sa boutique uniquement par passion puisqu’il est lui-même membre du club Hanoi Xua et Nay.
Aujourd’huiencore, il reste au Vietnam des milliers de vieux vélos qui ne nedemandent qu’à être restaurés, dont nombre datent des années 1930. -VNA

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