Hanoï (VNA) - Nichée au pied de la montagne Ba, commune de Yên Binh, district de Thach Thât, Hanoi, la ferme Hoa Viên fournit sur le marché hanoien des légumes bio sous la marque « Légumes bio de Dai Ngan » (« Légumes bio de la futaie »). Sa fondatrice, Truong Thi Kim Hoa, a transformé des vallées dénudées en champs de légumes bio, arrosés par l’eau pure provenant du Parc national de Ba Vi.
Soutenue par le Service de l’Agriculture et du Développement rural de Hanoi et le Comité populaire du district de Thach Thât, la ferme de Hoa Viên a ouvert des formations pour initier les habitants locaux à la culture bio, et ainsi progressivement porter la superficie de culture à 10 ha.
La ferme obéit aux critères stricts de la culture bio, du choix de variétés des plantes jusqu’à la récolte. Les travaux sont réalisés entièrement à la main, les insectes nuisibles sont détruits par piégeage et non par des produits phytosanitaires.
La fertilisation de la terre est totalement organique. La ferme utilise des engrais d’origine végétale ou animale, ou des engrais résultant d’une fermentation de soja. Et l’un des premiers succès de la ferme Hoa Viên fut de changer les pratiques des paysans locaux qui n’utilisaient autrefois qu’engrais chimiques et insecticides.
« J’ai été initiée aux techniques de la culture bio. Moi et huit foyers voisins pratiquons la culture bio au lieu de recourir aux insecticides » a confié Dang Thi Xuân, une paysanne travaillant pour la ferme Hoa Viên. La culture maraîchère de la ferme est moderne, avec des locaux propres et un système d’arrosage automatique, un processus de plantation bien organisé.
Le showroom de la ferme, installé à Nghia Tân, arrondissement de Câu Giây, vend chaque jour, de 700 à 1000 kg de légumes, pour les boutiques EcoFoods, Sevel Food, CleverFood, Topgreen… Ce modèle attire des experts japonais, israéliens, danois, qui souhaitent coopérer. La ferme emploie une centaine de travailleurs locaux payés de 5 à 7 millions de dongs/mois.
Selon Mme Truong Kim Hoa, «La demande en légumes bio est énorme et pour que la consommation se développe, il faut des assistances de l’Etat en terme de mécanismes et politiques, de transfert de technologies, de supervision de la commercialisation des produits. Nous veillons constamment à améliorer la qualité de nos légumes bio, pour qu’ils soient dignes de leur label ». -VI/VNA