Hanoi (VNA) – Selon les statistiques du ministère del’Agriculture et du Développement rural, le chiffre d’affaires des exportationsde fruits au cours du premier mois de cette année a augmenté de 112,1 % parrapport à la même période de 2023. Dans un contexte économique difficile, cesecteur est devenu un exemple typique du dynamisme.
Le chiffre d’affaires desexportations de fruits en janvier 2024 a atteint 510 millions de dollars, soitune hausse de 24,9 % par rapport au mois de décembre 2023 et de 112,1 % parrapport au mois de janvier 2023.
En 2023, de nombreux fruits ontconnu une croissance inattendue, en particulier le durian. Les exportations dedurian en 2023 ont atteint 2,2 milliards de dollars, soit une augmentation de430,1 % par rapport à 2022.
Le fruit du dragon arrive endeuxième position avec un chiffre d’affaires des exportations de 523 millionsde dollars, suivi par les bananes, avec 242 millions de dollars, le jacquieravec 168 millions de dollars et la mangue avec 154 millions de dollars.
Selon les experts, l’exportationde la mangue pourrait connaître une forte croissance en 2024, car ces dernièresannées, seule une petite quantité de mangues a été exportée, le potentield’exportation de ce fruit est donc encore très important.
Avec les bons résultats obtenusen 2023, les perspectives d’exportation de fruits en 2024 sont très positives,alors que de nombreux types de fruits vietnamiens dominent de nombreux grandsmarchés dans le monde. On s’attend à ce que leur valeur des exportations en2024 atteigne plus de 6,5 milliards de dollars.
Plusieurs facteurs aident cesecteur à atteindre ses objectifs en 2024. Premièrement, la demande du plusgrand marché d’exportation de fruits, la Chine, est toujours élevée.Deuxièmement, le Vietnam négocie toujours avec la partie chinoise, afin quedavantage de produits agricoles soient officiellement exportés vers ce pays.Troisièmement, le Vietnam continue de promouvoir ses exportations vers lesprincipaux marchés tels que les États-Unis, l’UE, l’Australie, et la Républiquede Corée.
« Avant, nous déterminions laquantité de riz, de poulets et d’œufs que nous devions produire chaque année.Pendant la période de subvention, nous comptions la quantité de viande, de rizet d’œufs de chaque personne, sur laquelle la production se basait. À cemoment-là, l’État avait la tâche de planifier la production et les entrepriseset coopératives étatiques étaient responsables d’acheter des produits.Actuellement, nous avons ouvert nos portes vers le monde, notre marché est lemonde entier et nous sommes aussi un marché du monde, donc nous ne pouvons pasprévoir la quantité de produits que le monde consomme chaque année », a analyséle ministre de l’Agriculture et du Développement rural Lê Minh Hoan.
« Par exemple, le durian est unfruit que plusieurs pays exportent vers la Chine, mais la Thaïlande et laMalaisie l’ont exportée plusieurs décennies avant nous. Nous exportons desfruits du dragon vers la Chine, et la Chine peut désormais les cultiver. Nousexportons maintenant des mangues, pourtant, d’autres pays les ont exportéesvers l’Europe. Par conséquent, aujourd’hui, la planification du secteuragricole est tout à fait différente. Avec les informations reçues sur le marchépar les entreprises, chaque année, grâce à des partenaires, nous pouvons proposerun certain cadre pour aider les paysans à s’orienter dans la production enfonction des tendances du marché. », a-t-il indiqué.
Il faut toujours construire deszones de matières premières pour assurer d’abord la consommation intérieure. Ence qui concerne le développement, les entreprises devront trouver de nouveauxmarchés et rechercher les nouvelles tendances via les accords bilatéraux oumultilatéraux afin de renforcer les relations entre le secteur agricole duVietnam et celui d’autres pays. – NDEL/VNA