Les entreprises pharmaceutiques appelées à agir contre la variole du singe

L’Administration de médicaments du Vietnam a demandé aux entreprises pharmaceutiques de mener de manière proactive des recherches sur les traitements de la variole du singe.
Les entreprises pharmaceutiques appelées à agir contre la variole du singe ảnh 1Un médicament antiviral utilisé pour traiter la variole du singe. Photo : AFP/VNA

L’Administration de médicaments du Vietnam (DAV) du ministère de la Santé a demandé aux entreprises pharmaceutiques d’augmenter les importations de médicaments et de mener de manière proactive des recherches sur les traitements de la variole du singe.

Dans un document publié le 10 août, la DAV a demandé aux entreprises de suivre de près les tendances des recherches sur la production de médicaments et de vaccins contre la variole du singe dans le monde, de chercher à accéder aux sources d’approvisionnement en matières premières au service de la production de ces médicaments pour une importation au Vietnam, favorisant ainsi les recherches et la production à l’intérieur du pays.

La DAV a également demandé aux importateurs de médicaments et de matières premières à usage pharmaceutique de travailler avec les fabricants étrangers pour accéder aux sources d’approvisionnement et de s’informer de la demande des établissements hospitaliers du pays.

Elle a déclaré accorder la priorité maximale à l’octroi de licences pour la circulation et l’importation de médicaments et de matières premières à usage pharmaceutique contre la variole du singe conformément aux réglementations.

Le Vietnam n’a recensé jusqu’à présent aucun cas de variole du singe mais n’est pas immunisé de sa diffusion dans le pays. La flambée des cas à travers le monde a incité l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher le 23 juillet une "Urgence de santé publique de portée internationale" (USPPI) pour ce qui concerne l’éruption de variole du singe.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh a chargé les Comités populaires de niveau provincial de diriger de manière drastique la prévention et la lutte contre la variole du singe, de mobiliser tous les secteurs et organisations de masse dans ce travail.

Le 1er août dernier, le ministère de la Santé a organisé une formation en ligne sur le diagnostic et le traitement de la variole du singe à l’intention des établissements hospitaliers du pays, dans un contexte où le nombre de cas dans le monde dépassait les 22.000.

Bien qu'aucun cas de la maladie n'ait été enregistré au Vietnam, les responsables du ministère de la Santé ont insisté sur la nécessité de mener des préparatifs minutieux car le risque d’invasion de cette maladie dans le pays est très élevé.

Il est également important de promouvoir la communication sur les symptômes et de renforcer la formation des établissements médicaux à tous les niveaux, selon le ministère de la Santé.

Des scientifiques de l'Institut national de virologie (NIV) relevant du Conseil indien pour la recherche médicale (ICMR) dans la ville de Pune sont en train d'aider des experts du Vietnam, du Myanmar, du Cambodge, d'Indonésie, du Laos, de Malaisie, des Philippines, du Sri Lanka et de Thaïlande à renforcer leur capacité pour lutter contre la variole du singe.

Selon le docteur et professeur Priya Abraham, directeur du NIV à Pune, outre la formation, le NIV est prêt à fournir également des kits de test, des réactifs et des sondes aux pays à chaque fois qu'il en reçoit la demande.

Selon l’OMS, la variole du singe est une maladie provoquée par l’orthopoxvirus simien. Il s’agit d’une zoonose virale, c’est-à-dire que ce virus peut être transmis à l’être humain par les animaux. Il peut également donner lieu à une transmission interhumaine et passer de l’environnement à l’humain.

La variole du singe peut causer divers signes et symptômes. Alors que certaines personnes présentent des symptômes bénins, d’autres peuvent développer une maladie plus grave et avoir besoin de soins dans un établissement de santé. Les personnes généralement les plus à risque sont les femmes enceintes, les enfants et les personnes immunodéprimées.

Les symptômes les plus courants identifiés lors de la flambée épidémique de 2022 sont de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des douleurs dorsales, un manque d’énergie et un gonflement des ganglions lymphatiques (adénopathie). Ils sont suivis ou accompagnés d’une éruption cutanée qui peut durer deux à trois semaines. L’éruption cutanée peut toucher le visage, les paumes des mains, la plante des pieds, l’aine et les zones génitales et/ou anales. Elle peut aussi être localisée sur la bouche, la gorge, l’anus ou le vagin, ou encore sur les yeux. Le nombre de lésions varie d’une seule à plusieurs milliers. D’abord plates, les lésions cutanées se remplissent ensuite de liquide avant de former une croûte qui se dessèche et finit par tomber, alors qu’une nouvelle couche de peau se forme en dessous.

Des études sont en cours pour suivre et mieux comprendre les symptômes apparus pendant cette nouvelle épidémie, notamment leur durée et les parties du corps susceptibles d’être touchées.-VietnamPlus

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