À Hanoi, un poulet petit par la taille, énorme par la rentabilité

L'élevage de la plus petite race de poules domestiques rapporte gros

Le serama, la plus petite race de poules domestiques, était déjà connu des Vietnamiens pour sa viande tendre et délicieuse. Mais depuis quelques années, certains l’adoptent en tant qu’animal de compagnie.
Hanoi, 31 janvier (VNA) – Le serama, la plus petite race de poules domestiques, était déjà connu des Vietnamiens pour sa viande tendre et délicieuse. Mais depuis quelques années, certains l’adoptent en tant qu’animal de compagnie, de sorte que ça devienne un métier très rentable pour les jeunes Hanoïens.
L'élevage de la plus petite race de poules domestiques rapporte gros ảnh 1Un serama adulte bien élevé peut coûter des millions de dôngs. Source : Internet
Le serama d’origine malaisienne était élevé depuis fort longtemps dans les fermes en campagne du Vietnam. Cependant, lorsque de nouvelles races de poules domestiques de chair tendre ont été importées, le serama a été rapidement remplacé. Depuis, les Hanoïens ont revu d’un autre œil cette race élégante en souhaitant qu’elle devienne un animal de compagnie précieux comme auparavant.

D'une passion particulièrement classe…

Mais les aviculteurs ne cherchent pas un serama ordinaire qui a été élevé au sol dans des fermes au Vietnam. Ils préfèrent plutôt une poule à «race pure» venant de son pays d’origine.

Pham Tú Anh, un collecteur de seramas depuis longtemps, partage son expérience. Étant déjà amoureux des oiseaux chanteurs, Tú Anh est tombé sous le charme de l’animal après un festival à Hô Chi Minh-Ville. Ensuite, il a cherché à importer directement des seramas originaires de la Malaisie.
«L’importation était très compliquée. J’ai dû faire un pont en Thaïlande, car les conditions de vétérinaire entre le Vietnam et la Malaisie sont très rigides», rappelle-t-il. Après, ces seramas ont dû rester au moins trois jours à Hô Chi Minh-Ville avant d’être transportés à Hanoï, afin que ceux-ci ne soient pas choqués des changements climatiques.
L'élevage de la plus petite race de poules domestiques rapporte gros ảnh 2L’élevage des seramas est très compliqué dès leur naissance. Source : Internet
Selon lui, élever un serama n’est jamais simple. Par exemple, pour sa nourriture, on doit fournir à l’animal des vitamines B complexes, plus des bactériostatiques macrolides Tylosine et ESB 30%, etc.

En Thaïlande, Malaisie et Indonésie, les clubs de seramas sont très développés. À Hanoï, ledit club attire près de 400 membres, qui organisent régulièrement chaque année un concours de beauté de l’animal. D’après Tú Anh, ces concours deviennent de plus en plus professionnels. «Là-bas, on peut trouver les seramas élevés à l’étranger dans le seul but de remporter ce concours de beauté, dit-il en souriant. On peut facilement imaginer ce que les coûts de cet élevage doivent êtres», s’exclame-t-il.

... au métier rentable aux jeunes aviculteurs à la capitale

Disposant déjà d’une animalerie dans la rue Quan Thánh, à Hanoï, Trân Linh Huê a décidé il y a trois ans d’élever uniquement des seramas. «J’avais déjà eu des chats et des chiens, mais cela n’a rien à voir, partage-t-il. Les seramas sont jolis, élégants et sympas, donc j’ai fait des recherches particulières avant de décider de les élever», dit-il. Depuis, sa terrasse a été transformée en une petite ferme confortable, avec un radiateur pour l’hiver, une climatisation pour l’été, décorée par des orchidées et autres botaniques.

Selon lui, élevage du serama demande beaucoup d’éléments particuliers, mais lorsque l’on a l’habitude, les processus deviennent moins compliqués. «Leurs nourritures quotidiennes demandent alors six céréales dont le millet, l’avoine, les sésames noir et blanc, le riz cargo et le son de blé, à côté des vitamines et bactériostatiques macrolides», partage-t-il.
L'élevage de la plus petite race de poules domestiques rapporte gros ảnh 3L’aviculteur Linh Huê à côté de ses deux poules de serama. Source: Internet
Cependant, nourrir est la tâche la plus simple. Étant la plus petite race de poule, le serama ne jouit pas d'une bonne fécondation, et seulement 30% des œufs peuvent donner naissance à des petits poussins. En plus, pour avoir une jolie poule à l’âge adulte, il faut qu’on l’entraîne dès ses premiers jours de reproduction.
«Tout le monde cherche une poule de large poitrine et avec des ailes verticales, ainsi que des merveilles plumes colorées, avoue Linh Huê. C’est possible sans cela, mais il est préferable que l’on participe au progrès. Tout va commencer dès le deuxième mois du poussin, lorsque ses os restent encore souples. Mensuellement, je dois examiner et couper ses plumes», partage-t-il.

Surtout, ce métier permet aux aviculteurs de gagner leur vie. En réalité, un poussin de 3 mois coûte moyennement 3 millions de dôngs. Trân Huu Dat, un collecteur, partage qu’auparavant, on a dû payer au moins 15 millions de dôngs pour un serama adulte importé depuis la Malaisie. Avec ceux qui sont élevés au Vietnam, le prix est descendu légèrement. Mais avec les soins vétérinaires en plus, le prix peut doubler. Dans la ferme de Tú Anh, 20 à 30 seramas sont vendus chaque mois, dont le coût moyen d’un adulte est de 18 millions de dôngs.

«L’année du Coq arrive, et le besoin augmente. Franchement, j’habite avec mes poules beaucoup plus qu’avec ma femme, sourit Linh Huê. J’adore ce métier, ça me fait plaisir après une longue journée de travail au bureau», s’exclame-t-il. – CVN/VNA

Voir plus

Photo: VNA

Lutte contre la pêche illicite : les navires de pêche sous contrôle via l’application VNeID

Le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement a demandé au Département de la Police administrative pour l’ordre social, au Commandement des gardes-frontières et au Groupe d’industrie militaire et de télécommunications (Viettel) de finaliser et de mettre en service le système de surveillance des navires de pêche via les comptes d’identification électronique de niveau 2 de l’application VNeID.

Un étal de fruits et légumes au marché Nga Tu So, dans le quartier de Dông Da, à Hanoi. Photo : VNA

Les prix des fruits et légumes flambent suite aux inondations dévastatrices

Les prix des légumes, notamment des légumes-feuilles courants, ont atteint des niveaux records depuis plusieurs années. Certaines variétés ont même doublé, voire triplé, en raison des tempêtes et des inondations qui ont considérablement réduit les récoltes dans les principales régions productrices.

Photo: VNA

La saison de la pêche à la sardine blanche bat son plein à Hô Chi Minh-Ville

À la mi-novembre, l’activité de pêche bat son plein dans les localités côtières de Hô Chi Minh-Ville, grâce à la saison des sardines blanches (Escualosa thoracata). Le dynamisme est palpable : de Long Hai à Tam Thang, dès l’aube, les petites barques rondes rentrent au port les unes après les autres, lourdement chargées de poissons frais.

Le 20 novembre, le président du Sénat du Parlement tchèque, Milos Vystrcil, se rend au Comité central de la Croix-Rouge vietnamienne (CRV) pour remettre une aide symbolique de 3 millions de couronnes tchèques destinée à soutenir les efforts de reconstruction suite aux tempêtes et inondations de 2025 à Hôi An (Dà Nang) et à Huê. Photo: VNA

Aide tchèque pour le redressement post-inondations au Vietnam

Le 20 novembre, le président du Sénat du Parlement tchèque, Milos Vystrcil, s'est rendu au Comité central de la Croix-Rouge vietnamienne (CRV) pour remettre une aide symbolique de 3 millions de couronnes tchèques (142 800 dollars) destinée à soutenir les efforts de reconstruction suite aux tempêtes et inondations de 2025 à Hôi An (Dà Nang) et à Huê.

La division 372 de l’Armée de l’air a déployé en urgence, dans la matinée du 20 novembre, deux hélicoptères afin d’apporter une aide immédiate aux populations isolées. Photo : VNA

Secours intensifiés dans le Centre face aux intempéries

Face aux inondations dévastatrices qui frappent actuellement le Centre, dont les provinces de Gia Lai et de Dak Lak, la division 372 de l’Armée de l’air a déployé en urgence, dans la matinée du 20 novembre, deux hélicoptères afin d’apporter une aide immédiate aux populations isolées.

Des touristes prennent des petits barques pour visiter la vieille ville de Hôi An encore inondées. Photo : VNA

Monuments inondés : Hue et Hoi An confrontées à une crise patrimoniale majeure

Depuis la fin octobre 2025, les villes de Hue et de Da Nang connaissent des crues historiques, surpassant les records précédents tant en volume de précipitations qu’en hauteur d’eau. Deux sites inscrits au patrimoine mondial – la Cité impériale de Hue et l’ancienne ville de Hoi An – ont été inondés pendant plusieurs jours.

Le leader du Parti Tô Lâm, d'autres dirigeants et des officiers et soldats de la 5e Région navale de la Marine à la zone spéciale de Phu Quôc, province d'An Giang. Photo: VNA

À Phu Quôc, le leader du Parti Tô Lâm souligne le rôle stratégique de la 5e Région navale

Poursuivant son déplacement à An Giang, le secrétaire général du Parti Tô Lam, également secrétaire de la Commission militaire centrale, a effectué ce jeudi 20 novembre une visite de travail cruciale auprès de la 5e Région navale de la Marine dans la zone spéciale de Phu Quôc. Cette rencontre souligne l’importance stratégique accordée par le Parti et l’Etat à la défense maritime du pays.