Hanoï (VNA) - Dansle contexte d’évolution compliquée du COVID-19, les premières victimescollatérales de la crise sanitaire sont les femmes, dont un grand nombreassument une multitude de rôles en même temps tels que soutienfinancier, occupations ménagères et soins aux enfants.
Les femmes mettent de côté leurs responsabilités personnelles pourparticiper aux forces en première ligne contre l’épidémie. Ellescontribuent à la lutte contre non seulement le COVID-19 mais aussil’inégalité des sexes.
L’épidémie s’aggrave et le nombre de gens infectés augmente rapidement,cela entraîne une pénurie de ressources humaines en première ligne.C’est pourquoi l’État ne cesse de mobiliser toutes les forces dans tousles secteurs en vue de participer aux activités de soins sanitaires afind’alléger la surcharge du système de santé publique.
Les pionniers sont les médecins, les agents de santé qui prennent soindes patients jour et nuit ou les journalistes qui se déplacent souventdans les zones d’isolement concentrées pour offrir aux lecteurs,auditeurs et téléspectateurs des informations fiables sur la situationde la pandémie. En outre, les enseignants jouent un rôle important enpropageant aux élèves des façons de mieux protéger leur santé.
Enthousiasme dans la mission
À l’échelle mondiale, les femmes représentent 70% des travailleurs enpremière ligne dans les secteurs de la santé et des services sociaux,dont les infirmières, les femmes de ménage et les blanchisseuses. Lapression et le risque d’être contaminées sont toujours présents, maisces "soldates en blouse blanche" continuent d’être enthousiastes dansleur mission de sauver des vies.
Nguyên Hoàng Trâm, une aide-soignante de l’Hôpital universitaire de médecine et pharmacie de Hô Chi Minh-Ville, affirme : "Nousdevons toujours porter les combinaisons de protection toute la journéeet être disponibles 24h/24 pour prendre soin des patients. Le soir, nouspensons à notre famille et nos enfants parce que nous sommes loin d’euxdepuis longtemps".
Truong Yên Mai, une garde-malade de l’Hôpital d’oncologie de Hô Chi Minh-Ville, déclare : "Pournous, les femmes, la plus grande difficulté, ce sont les douleursmenstruelles très désagréables. Nous prenons des serviettes hygiéniques,accrochons nos cheveux en chignon, passons régulièrement des tests dedépistage pendant le travail".
Malgré ces désavantages physiques et mentaux, "ces héroïnes" sonttoujours résilientes pour faire de leur mieux. Leurs actions montrentleurs capacités, valeur et rôle dans la société et aussi de leurssacrifices pendant la pandémie.
Les médias font partie des secteurs essentiels dans cette urgencesanitaire de COVID-19. Les journalistes se déplacent dans les zonesd’isolement dédiées aux patients atteints gravement par le coronaviruspour poursuivre leur mission importante, celle d’informer la population,quels que soient les risques, pour eux et leurs proches.
"Dans la lutte contre cette pandémie, nous sommes confrontés auproblème d’une surabondance d’informations au sujet du virus. Certainessont parfois fausses et potentiellement dangereuses. Alors, je trouveque nos missions sont précieuses notamment quand nous donnons desinformations précises sur les politiques de l’État pour contribuer à lalutte contre la pandémie", partage Hoài Vy, une journaliste de la Télévision de Hô Chi Minh-Ville (HTV).
Surmonter les difficultés
Le ministère de l’Éducation et de la Formation appelle à lacollaboration des personnels enseignants sur le front anti-COVID-19,surtout les enseignantes. Elles préparent des repas pour les agents desanté et les patients dans les zones d’isolement concentrées,soutiennent le travail d’échantillonnage ou fournissent des soins. Lesautres continuent à enseigner à distance et à fournir aux élèves desinformations précises et des conseils dans la protection de la santécontre le COVID-19. Ces actions contribuent de manière significative àla lutte contre la crise sanitaire.
Kim Ngân, professeure du lycée Marie Curie, explique : "Dans lecontexte où l’épidémie s’aggrave et continue à se répandre, l’enseignantdoit changer, se renouveler pour s’adapter aux nouvelles situations.L’enseignement à distance nous demande d’assumer de nombreuses tâches :transmettre des savoirs, guider les élèves dans l’auto-apprentissage,les encourager…"
Dans les luttes pour l’indépendance nationale d’hier, les hommes onttoujours été la force principale. Mais dans la guerre anti-COVID-19, lescombattants sont non seulement des hommes, mais aussi des femmes quisont même des militantes en première ligne. Elles ne cessent desurmonter les difficultés et de garder leur sang-froid pour luttercontre la pandémie et les inégalités homme-femme. Elles accomplissent demanière excellente à la fois les tâches familiales et leurresponsabilité de citoyenne envers la société. Tout cela contribue àsupprimer la disparité entre les femmes et les hommes et à recevoir lareconnaissance de toute la communauté.
Les valeurs qu’elles apportent sont des démonstrations précieuses deleurs capacités et de leur place dans la société, notamment sur le frontcontre l’épidémie de coronavirus. -CVN/VNA