Le Vietnam doit innover dans le contrôle de l'hygiène alimentaire
Dans son intervention,
le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural Vu Van Tam a
souligné que la question de l'hygiène alimentaire était scrutée par
l'ensemble de la société en raison de ses impacts sur la santé et le
développement socio-économique.
Le secteur agricole a
défini l'année 2015 comme l'année de l'hygiène alimentaire et continuera
d'y prêter une attention constante dans les années à venir, afin de
répondre aux exigences du marché intérieur et des marchés d'exportation,
a-t-il ajouté.
Il a également souligné l'importance de
l'étude du système de gestion visant à revoir complètement des questions
liées à l'hygiène alimentaire.
Selon le directeur du
Département de gestion de la qualité des produits agricoles et
aquatiques, Nguyen Nhu Tiep, le Vietnam a élaboré un cadre juridique et
des politiques en conformité avec l'accord de l'Organisation mondiale du
commerce sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires,
ainsi que les normes, les règlements, et les recommendations du Codex.
Et d'ajouter que l'application du système du contrôle de l'hygiène
alimentaire a été assigné entre les trois ministères de l'Agriculture et
du Développement rural, de la Santé, et du Commerce et de l'Industrie.
Cependant, Nguyen Nhu Tiep a présenté certains problèmes
tels que le retard de l'élaboration des documents législatifs, le
manque de connection entre la gestion de la qualité des produits et
celle des matières premières et des additifs alimentaires dans les
processus de conservation et de production, ainsi que la pénurie en
termes de ressources humaines, d'infrastructures et de fonds.
Les trois ministères de l'Agriculture et du Développement rural, de la
Santé, et du Commerce et de l'Industrie devraient renforcer leur
coordination, mieux exploiter les diverses ressources, édifier un
système d'application en conformité avec la situation réelle, en se
focalisant notamment sur le règlement des fraudes liées à la sécurité
alimentaire, a commenté Mme Lucia Frick, conseillère auprès du ministère
canadien des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.
Au niveau local, elle a également proposé la création d'un système de
supervision de la sécurité alimentaire dans les provinces. -VNA