Produit en 2008, ce film s’inspire du Journal intime de ladoctoresse Dang Thùy Trâm, morte en service en sa vingt-huitième annéeen pleine guerre du Vietnam. Dans son journal, elle note au jour le jourses pensées et sentiments au sujet de ses blessés, de sa famille et dela société, les faits d'une vie quotidienne constamment menacée par lamort, les dures épreuves auxquelles un hôpital rudimentaire de laguérilla doit faire face : insuffisance de personnel sanitaire, raretédes médicaments, affluence des blessés, opération chirurgicale parfoissans anesthésique, évacuation incessante pour échapper à la chasse del'ennemi.
Dans les décombres fumants de son hôpital rasé parles bombes et les obus, Frederic Whitehurst, officier du S.R militairemit la main sur le journal de Dang Thùy Trâm. Il allait le jeter au feuquand son subordonné, le sergent vietnamien Nguyên Trung Hiêu qui enavait lu les premièrs pages, l'arrêta pour lui dire : "Ne brûle pas ! Ily a du feu dedans". L'Américain acquiesça, garda le document dont latraduction devait secouer fortement sa conscience. Il n'aura l'occasionde le rendre à la famille de Dang Thùy Trâm que 35 ans après.
L'ambassadeur du Vietnam en Argentine, Nguyen Van Dao a apprécié laprésentation du film " Dung dôt ", lauréat de plusieurs prixvietnamiens et internationaux, en Argentine dont le cinéma est considérécomme l’un des plus développés dans la région.
Medina Maria Elena, une Paraguayenne à Buenos Aires, n’a pas caché sesémotions après avoir vu des images qui racontent la souffrance dupeuple vietnamien pendant le conflit. Elle a constaté que dans ce filmde guerre, des images catastrophiques de guerre ont cédé la place àl’affection, à l’amour de la Patrie, -à l’amour de la justice et desprochains. – AVI