Ce séminaire tenu dans le cadre de la cérémonie de remise du prix Cerf-volant 2017 est un échange entre professionnels et une occasion pour jeter un regard rétrospectif sur le niveau de la création cinématographique atteint l’année dernière, a indiqué l’artiste du peuple Dang Xuân Hai, président de l’Association des cinéastes vietnamiens.
En se basant sur des contats établis, les délégués sont invités à formuler des évaluations qui serviraient de référence aux studios dans leur processus de création, aidant le cinéma vietnamien à mieux se développer dans les temps à venir, a-t-il souligné.
Le jury a noté la grande diversité des 117 films en compétition. Beaucoup sont à la fois des succès critiques et commerciaux, grâce notamment à des effets spéciaux et à une nette amélioration de la qualité des images et du son.
L’on assiste à l’avènement du cinéma de marché. Depuis deux ans, aucun film sélectionné pour le trophée n’a été financé par l’Etat. Cela montre en partie que l’existence ou non du cinéma vietnamien est décidée par le marché, a déclaré le metteur en scène, l’artiste du peuple Dào Ba Son.
Des films comme «Da cô hoài lang» (Le son du tambour dans la nuit me rappelle de toi) et «Giâc mo My» (Le rêve américain) abordent de grands thèmes. Photo : Tuôi Tre
