Le malamute, un chien d’Alaska sous les tropiques

Le malamute d’Alaska ou Alaskan Malamute est une race de chien de traîneau originaire, comme son nom l’indique, d’Alaska. C’est l’un des plus anciens chiens de traîneau d’Arctique. Il y a six ans, Lê Chinh, un doux passionné domicilié dans l’arrondissement de Tân Phu (Hô Chi Minh-Ville), a introduit cette race au Vietnam.
Le malamuted’Alaska ou Alaskan Malamute est une race de chien de traîneauoriginaire, comme son nom l’indique, d’Alaska. C’est l’un des plusanciens chiens de traîneau d’Arctique. Il y a six ans, Lê Chinh, un douxpassionné domicilié dans l’arrondissement de Tân Phu (Hô ChiMinh-Ville), a introduit cette race au Vietnam.

Noble,Angel, Leelee et Sommo. Ces noms sont ceux des quatre malamutes d’Alaskade l’éleveur saïgonnais Lê Chinh, devenu complètement gaga de ce chiende traîneau originaire d’Alaska après avoir vu par hasard un filmétranger sur cet animal intelligent et fidèle. Il n’avait alors qu’uneidée fixe, apporter cette race du grand Nord sous les tropiques duVietnam.

En 2006, Lê Chinh a enfin pu concrétiser son rêvede partir en quête de ses chiens favoris en Alaska. Pendant un moisentier, il a recherché ces canidés sous la température glaciale del’Arctique. Une persévérance qui a fini par payer, puisque notre hommeest revenu à Hô Chi Minh-Ville avec trois malamutes, acquis il est vrai àgrands renforts de dollars, 25.000 pour être précis.

Unefois arrivé à la maison, Lê Chinh a poussé un ouf de soulagement, seschiens n’ayant visiblement pas trop souffert du voyage. Un répit decourte durée, qui a laissé place à une certaine anxiété : «Je ne savaispas comment ces malamutes s’adapteraient à leurs nouvelles conditionsclimatiques», raconte l’éleveur. Pendant les premiers mois, Lê Chinh aacheté des dizaines de blocs de glace et les disposaient dans la pièceréservée aux chiens, située au 3e étage de sa maison, avec laclimatisation réglée au plus bas. C’est seulement après qu’il s’estdécidé à les sortir en plein air pour qu’ils commencent à s’acclimater àla chaleur humide des tropiques. «Au début, je ne les sortais quequelques minutes, avant de les remettre dans leur pièce climatisée,raconte l’éleveur. Puis, petit à petit, je les ai sortis de plus en pluslongtemps, tout en réduisant le nombre de pains de glace disposés dansla petite pièce. Aujourd’hui, mes chiens n’ont plus besoin declimatiseur. Un simple ventilateur suffit». L’éleveur est tellementheureux que ses gros toutous se soient si bien adaptés !

Bichonnéspendant un an, Lê Chinh a présenté en 2007 deux de ses spécimens -Noble et Angel - au concours Dogshows, réservé aux plus beaux chiens deHô Chi Minh-Ville. Les malamutes d’Alaska étaient en compétition avecdes centaines d’autres de différentes races : berger allemand, mastiff,chihuahua, fox terrier... et ont conquis le jury grâce à leur beauténoble, à leur obéissance, mais aussi pour leur côté très affectueux, enparticulier avec les enfants. Cela fait maintenant cinq ans d’affiléeque Noble et Angel trustent les podiums de ce concours. Et ils ne sontpas prêts à céder leur couronne ! «Mes chiens remporteraient le Dogshowsau niveau national si l’on organisait un tel concours !», s’enflammel’éleveur. Même si en effet, il est difficile de lui donner tort...

«Concernantla nourriture, les malamutes ont besoin d’aliments sains et de qualité,avec des apports nutritionnels adaptés», informe-t-il. Chaque jour, ildonne à ses animaux des aliments pour chiens fabriqués en France. Et LêChinh complète ce régime par des aliments riches en vitamines telspotiron, carotte et pomme de terre. Quant aux chiots qui viennent denaître (deux portées par an), outre le lait de leur mère, ils boiventaussi du lait spécialement conçu pour leurs besoins. Les chiots et leurmère vivent dans une pièce climatisée et stérilisée, pour ne rienlaisser au hasard.

L’éleveur fait également tout pour quele poil de ses protégés soit le plus soyeux possible. «Normalement, lesmalamutes d’Alaska muent deux fois par an, dit-il. Mais dans cetenvironnement tropical, les poils tombent dès que le temps change…». LêChinh a néanmoins ses petits secrets pour que leur robe soitresplendissante à toute période de l’année. Tous les deux ou troisjours, il les masse avec une substance grasse et brosse le poil avec unpeigne spécifique.

La meute s’est agrandie il y a peupuisque notre homme a dépensé 10.000 dollars pour faire venir au Vietnamle grand Summo, un autre genre de race malamute d’Alaska. Mais peuimporte les dollars, car quand on aime, on ne compte pas ! - VNA

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