
Cette résolution datant du 6 février dernier maintient la priorité qu’est la poursuite des réformes destinées à améliorer l’environnement des affaires et la compétitivité de l’économie vietnamienne pour 2020. Elle reprend aussi l’objectif d’atteindre d’ici fin 2017 le niveau moyen des quatre premières économies de l’ASEAN en termes d’indices d’évaluation d’environnement des affaires, notamment sur le plan de la création d’entreprises, des permis de construction, de recrutement du personnel, d’accès au crédit, de protection des investisseurs, de fiscalité, d’échanges transfrontaliers, d’exécution contractuelle...
Une nette progression sur divers plans
Selon le rapport annuel «Doing Business» 2017 de la Banque mondiale (BM), le Vietnam est la 82e des 190 économies étudiées, soit une progression de neuf places en un an. Le classement repose sur dix critères que sont la création d’entreprises, le permis de construction, l’accès à l’électricité, les transferts de propriété, l’emprunt bancaire, la protection des petits investisseurs, le paiement des impôts et des taxes, le commerce international, l’exécution des contrats et la gestion en cas de perte des capacités de paiement. Cette année, le Vietnam s’est amélioré au regard d’un certain nombre de critères comme l’accès à l’électricité, (96e du classement, 5 places), la protection des petits investisseurs (87e, 31), le paiement des impôts et des taxes (167e, 11), et le commerce international (93e, 15).
Pour la première fois, le rapport «Doing Business» tient compte de l’égalité homme-femme dans trois de ses indicateurs que sont la création d’entreprises, les transferts de propriété et l’exécution des contrats. Les réformes en matière de fiscalité douanière et de commerce ont permis au Vietnam de monter de 14 places au titre de l’Indice de promotion du commerce de 2016 du Forum économique mondial.
Au service des sociétés et de la population
2016 a été une première année réussie pour le gouvernement du Premier ministre Nguyên Xuân Phuc, marquée par une série de mesures destinées à favoriser les activités des entreprises et à encourager les start-ups. La dynamique est engagée et l’accélération de la croissance devrait se confirmer en 2017.
Le Vietnam souhaite édifier un gouvernement efficace dont les discours sont suivis d’actions, un gouvernement réactif dont chacun des membres avance dans une même direction pour atteindre les objectifs fixés, un gouvernement intègre qui refuse la corruption, se consacre exclusivement aux affaires publiques et n’agit que dans les seuls intérêts du pays. Il souhaite également un gouvernement capable de favoriser l’activité des entreprises, d’adapter les politiques, les infrastructures et les ressources humaines aux évolutions de l’économie mondiale.
Depuis 2016, le gouvernement agit énergiquement pour être intègre, responsable, réactif au service des entreprises et de la population. Le Premier ministre qui, dès le début de ses fonctions, s’est déclaré déterminé à réformer l’activité gouvernementale, a été salué par l’ensemble de la population. Pour mettre en œuvre ce programme, le chef du gouvernement a rencontré des hommes d’affaires, des ouvriers et d’autres catégories socioprofessionnelles.
Le Vietnam compte actuellement 600.000 PME exerçant dans les secteurs du commerce et de l’industrie. Une loi les concernant, dont l’adoption par l’Assemblée nationale est attendue, sera un outil efficace, de même que la réforme administrative qui sera poursuivie par l’État. Il soutiendra aussi ces entreprises sur les plans foncier et financier. «Avec la volonté et le soutien du gouvernement, nous sommes convaincus que les entreprises se développeront positivement», affirme Mai Tiên Dung, ministre président du bureau gouvernemental.
En 2017, de très intéressantes opportunités se présenteront aux entreprises, mais les défis à relever seront nombreux. Pour y faire face, elles devront s’adapter à la mondialisation et à la quatrième révolution industrielle, déclare le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Vietnam, Vu Tiên Lôc. «En 2017, les entreprises continueront de faire face à de nombreuses difficultés. Je souhaite qu’elles gardent confiance et s’efforcent de satisfaire aux normes mondiales. À mon avis, la réforme et la créativité sont les exigences quotidiennes des entreprises et des travailleurs. Avec un esprit de réforme et de créativité, l’objectif d’avoir un million d’entreprises en 2020 est réalisable». Malgré les difficultés, les entreprises ont confiance dans la réforme de l’environnement des affaires menée par le gouvernement. C’est d’ailleurs une condition sine qua non du développement des entreprises. – CVN/VNA