Quang Nam (VNA) - Plante endémique du Centre du Vietnam, le ginseng de Ngoc Linh est cultivé et protégé. Renforcer l’envergure et la qualité de la production fait partie des priorités. Avis de dirigeants et d’experts.
Resserrer les liens entre entreprises et autorités locales
- Lê Tri Thanh, vice-président du Comité populaire de Quang Nam
La province de Quang Nam dispose de nombreux atouts en matière de plantes médicinales, le ginseng de Ngoc Linh (Panax vietnamensis) notamment. Afin d’en tirer le meilleur parti, il faudrait mettre l’accent sur une chaîne de valeur complète prenant en compte recherche, culture et production. L’aménagement de plus de zones de culture est aussi nécessaire. Cela passera par des liens plus forts entre compagnies et autorités locales.
Le ginseng de Ngoc Linh pousse à plus de 1.500 m d’altitude, sur les flancs de la chaîne de montagne éponyme dans les provinces de Quang Nam et Kon Tum (Hauts Plateaux du Centre). Découverte en 1973 par le pharmacien Dào Kim Long, il s’agit de la 20e espèce de ginseng dans le monde et de l’une des quatre plus rares. Ses effets anti-inflammatoires, antioxydants et anticancéreux sont reconnus. Cette plante médicinale est classée dans le Livre Rouge des espèces menacées au niveau national.
Actuellement, ces deux provinces ont mis en place une zone de culture commune.
Avec un investissement adéquat, ce ginseng sera capable de rivaliser avec les meilleurs ginsengs du monde.
- Lê Tri Thanh, vice-président du Comité populaire de Quang Nam
La province de Quang Nam dispose de nombreux atouts en matière de plantes médicinales, le ginseng de Ngoc Linh (Panax vietnamensis) notamment. Afin d’en tirer le meilleur parti, il faudrait mettre l’accent sur une chaîne de valeur complète prenant en compte recherche, culture et production. L’aménagement de plus de zones de culture est aussi nécessaire. Cela passera par des liens plus forts entre compagnies et autorités locales.
Le ginseng de Ngoc Linh pousse à plus de 1.500 m d’altitude, sur les flancs de la chaîne de montagne éponyme dans les provinces de Quang Nam et Kon Tum (Hauts Plateaux du Centre). Découverte en 1973 par le pharmacien Dào Kim Long, il s’agit de la 20e espèce de ginseng dans le monde et de l’une des quatre plus rares. Ses effets anti-inflammatoires, antioxydants et anticancéreux sont reconnus. Cette plante médicinale est classée dans le Livre Rouge des espèces menacées au niveau national.
Actuellement, ces deux provinces ont mis en place une zone de culture commune.
Avec un investissement adéquat, ce ginseng sera capable de rivaliser avec les meilleurs ginsengs du monde.
Stimuler l’investissement de groupes d’envergure
- Dang Ngoc Phai, vice-président de l’Association des produits médicinaux de Dà Nang
L’investissement de grands groupes dans la culture permettra à la province de Quang Nam et au district de Nam Trà My en particulier d’élargir les zones d’approvisionnement.
À ce jour, quatre compagnies ont signé des contrats de location foncière pour cultiver cette plante. Il s’agit de la SARL Sâm Sâm, de la compagnie commerciale de produits pharmaceutique de Quang Nam, du groupe Hoa Thiên Phu et la Compagnie par actions de papeterie du Centre. Quang Nam a aussi donné son feu vert à d’autres investisseurs de poids que sont Vin Group et le groupe des produits laitiers TH True Milk.
Depuis 2016, les autorités locales ont lancé de nombreuses politiques prioritaires en matière de foncier, de financements et de technologies afin d’attirer les investisseurs tant vietnamiens qu’étrangers. Cela permettra de faire de Quang Nam un "terroir de plantes médicinales" ainsi que d’éradiquer la pauvreté dans les zones reculées.
Un outil efficace de lutte contre la pauvreté
- Hô Quang Buu, président du Comité populaire du district de Nam Trà My
En septembre 2015, le gouvernement a approuvé un projet de conservation et de développement du ginseng de Ngoc Linh dans le district de Nam Trà My. Ce projet a rempli de joie et d’espoir les habitants locaux soucieux de stabiliser leur vie en exploitant ce trésor de leur terre natale. La superficie de culture a ainsi été multipliée par 10, passant de 120 ha seulement à 1.200 ha en 2015. Dans le passé, moins de 100 familles étaient impliquées, maintenant elles sont plus d’un millier. Et, la zone de culture s’étend sur sept communes du district au lieu d’une seule il y a quelques années.
La province table sur un million de plantes d’ici 2020. De plus, elle envisage également d’établir une carte génétique du ginseng de Ngoc Linh.
Bien respecter l’indication géographique
- Pham Ngoc Sinh, directeur adjoint du Service des sciences et technologies de Quang Nam
Le Département de la propriété intellectuelle du Vietnam (National Office Of Intellectual Property Of Vietnam - NOIP) a délivré, en août 2016, le certificat d’indication géographique au ginseng de Ngoc Linh de la province de Kon Tum. Deux ans plus tard, ce certificat a été remis au district de Nam Trà My. Un certificat valable ad vitam aeternam sur le territoire du Vietnam.
En juin 2017, le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a signé une décision portant sur la reconnaissance du ginseng de Ngoc Linh en tant que "marque nationale".
Le Comité populaire du district de Nam Trà My a inauguré un site web réservé au ginseng de Ngoc Linh à l’adresse http://namtramy.gov.vn/web360. Ce site présente des vidéos sur les zones de production.
De plus, ce district a organisé des marchés et festivals autour de cette plante, qui ont attiré de nombreux visiteurs vietnamiens mais aussi étrangers. – CVN/VNA