Hanoi (VNA) – La représentantedu FNUAP au Vietnam, Naomi Kitahara, a appelé vendredi 3 décembre à Hanoi auxefforts conjoints pour garantir que toutes les femmes et tous les enfants auVietnam, y compris les groupes les plus vulnérables, puissent vivre une viesans la violence.

Kitahara a lancé cet appel lors d’un séminaireorganisé conjointement par le ministère de la Culture, des Sports et duTourisme et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), qui aexaminé le projet de loi sur la prévention et le contrôle de la violencedomestique (amendé).
Elle a affirmé le soutien du FNUAP au moisd’action du Vietnam pour l’égalité des sexes, et la prévention et la réponse àla violence sexiste.
Dans ses remarques, la vice-ministre de laCulture, des Sports et du Tourisme Trinh Thi Thuy a déclaré que le ministèremettait en commun les opinions sur le projet de loi, ajoutant que l’amendementvisait à consolider les institutions de prévention et de contrôle de laviolence domestique.
Lesdélégués au séminaire ont partagé le point de vue que l’adoption de la loi parl’Assemblée nationale en 2007 reflète les engagements forts et les effortsconsidérables du Vietnam pour lutter contre la violence domestique, enparticulier la violence contre les femmes et les enfants.
Laloi a créé un couloir juridique sain pour le développement et la mise en œuvrede nombreuses politiques et mesures contre la violence domestique au cours desdeux dernières décennies, ont-ils déclaré.
Selonune étude menée en 2019, près des deux tiers (62,9%) des femmes vietnamiennesont subi au cours de leur vie au moins un type de violence de la part de leurmari.
Lamoitié des femmes qui ont subi des violences de la part de leurs maris n’en ontjamais parlé à personne. Presque toutes les femmes (90,4 %) qui ont subi desviolences physiques et/ou sexuelles de la part de leurs maris n’ont demandéaucune aide aux prestataires de services formels.
Laviolence à l’égard des femmes a de graves conséquences sur le développementéconomique, ainsi que sur la santé physique et mentale. Cela coûte à l’économievietnamienne l’équivalent de 1,8% du PIB. – VNA