
Le prix des kumquats va de quelques centaines de millier de dôngs à plusieurs millions. Pour les beaux kumquats, qui sont appréciés pour leurs grands troncs et leur forme, les prix montent jusqu’à plusieurs dizaines de millions de dôngs. «La culture des kumquats dépend beaucoup du temps. Les cultivateurs doivent observer toutes ses évolutions afin de décider des soins convenables», souligne Lê Ngoc Hùng, propriétaire d’un jardin.
Pourtant, on ne peut pas «toujours prévoir l’évolution du temps, surtout que c’est irrégulier en ce moment», ajoute-t-il. Quoi qu’il en soit, la précocité cette année des kumquats est inévitable, et pour les préserver et les vendre pour le Têt, «on peut utiliser des fils pour soutenir leurs branches et éviter au maximum la chute de leurs fruits», conseille Lê Ngoc Hùng.
Les kumquats bonsaïs, qui sont développés en grand nombre ces dernières années à Tu Liên, sont également influencés par ce climat défavorable. «Cette année, les fruits des kumquats bonsaïs ne sont pas succulents comme les précédentes années», fait remarquer M. Tiên Manh, propriétaire d’un jardin de 500 de ces kumquats. «La culture des kumquats bonsaïs exige plus de temps et plus de soins, puisqu’ils sont obtenus par des tailles et orientations successives de leurs troncs et branches, la phase des plus délicates qui soit entre toutes...», explique-t-il.

Les cultivateurs de pêchers du village de Nhât Tân, dans l’arrondissement de Tây Hô aussi, sont en revanche tranquilles pour le cru 2017. «La maturité opportune des pêchers dépend principalement par des conditions climatiques et du moment où les cultivateurs taillent les pêchers», explique Madame Nhuân.
M. Thuong, originaire de la province de Nam Dinh (Nord), s’est attaché depuis une dizaine d’année au village d’horticulture de Nhât Tân. Il est propriétaire d’un jardin de quelque 500 pieds de pêchers, dont plusieurs séculaires. «Cette année, j’ai utilisé le réseau social Facebook afin de faire de la publicité. La photo et le loyer de chaque pêcher sont disponibles sur ma page», informe M. Thuong.
Avec cette méthode, les clients n’ont pas besoin de se rendre in personam au jardin pour choisir leur pêcher, et le patron peut saisir les tendances des goûts des clients pour ce nouvel an lunaire. «Cette année, les clients s’intéressent aux pêchers de taille moyenne, mais de belle forme», dévoile le cultivateur. «Je prévoit de gagner 200 millions de dôngs», déclare-t-il, avant de souligner immédiatement : «Si le temps est favorable». – CVN/VNA