L’AN commence ses seances d’interpellations hinh anh 1Le président de l'AN, Nguyen Sinh Hung, présente l'allocution d'ouverture des séances d'interpellations. Photo: VNA
Hanoi (VNA) - Le 16 novembre, l’Assemblée nationale (AN) de la 13e législature a commencé ses séances d’interpellations et de réponse aux interpellations, retransmises en direct sur la Radio « La Voix du Vietnam » et la Télévision nationale.

Dans son allocution d’ouverture, le président de l’AN Nguyen Sinh Hung a annoncé qu’il s’agit des dernières séances d’interpellations et de réponse aux interpellations de l’AN lors de sa 10e session. Dans sa prochaine session, l’AN se concentrera dans les activités récapitulatives et d’autres contenus. Lors de cette session, elle écoutera le rapport du gouvernement, les rapports du président de la Cour populaire suprême et du procureur du Parquet populaire suprême ; évaluera les résultats de la mise en œuvre des résolutions sur les interpellations et les supervisions de l’AN depuis le début de sa 13e législature. Le président Nguyen Sinh Hung a indiqué que les contenus des interpellations portent de façon synthétique et globale sur la situation du pays, les activités du président du Vietnam, du président de l’AN, du Premier ministre et des membres du gouvernement, du président de la Cour populaire suprême, du procureur du Parquet populaire suprême.

Ensuite, l’AN a écouté le rapport présenté par le vice-Premier ministre Nguyen Xuan Phuc sur la mise en œuvre des résolutions de l’AN sur les supervisions thématiques et les interpellations depuis le début de la 13e législature jusqu’à 2015.

La rapport a indiqué : ces derniers temps, le gouvernement, les ministères et services ont mis en œuvre sérieusement les résolutions de l’AN et obtenu plusieurs résultats importants, contribuant à l’exécution des objectifs et tâches de développement socioéconomique national.

Ce rapport a affirmé les efforts globaux de l’AN, du gouvernement, des organes judiciaires, des ministères et services du ressort central, et des administrations locales dans la réalisation de leurs fonctions, tâches et droits, témoignant de leur responsabilité envers les problèmes socioéconomiques pressants posés par les électeurs et la population de tout le pays. Les résolutions de l’AN sur les interpellations et les réponses aux interpellations sur les supervisions et le règlement des plaintes des électeurs ont été bien réalisées par le gouvernement, les ministères, services et organes judiciaires ainsi que par les administrations locales, ce qui a créé des changements positifs dans tous les domaines de la vie sociale. Le gouvernement, les ministères, services et organes judiciaires ont considéré la mise en œuvre de ces résolutions de l’AN comme une de leurs tâches majeures et permanentes, ce pour régler radicalement les problèmes pressants des électeurs. Grâce à cela, la plupart de ces problèmes ont été résolus.

Outre les résultats obtenus dans la mise en œuvre des tâches de développement socioéconomique ces derniers temps, le rapport du gouvernement se concentre sur les questions à régler dans les temps à venir dans 17 domaines concrets. Ce sont, entre autres, le plan et de l’investissement, les finances, la banque, l’industrie et le commerce, l’agriculture et le développement rural, les ressources naturelles et l’environnement, les communications et les transports, la construction, le travail, les invalides et les affaires sociales, la santé, l’éducation et la formation, la sécurité, l’ordre social.

Concernant le plan et l’investissement, la gestion des investissements publics laisse à désirer. La lenteur dans la construction d’infrastructures et dans la restructuration économique liée au changement du modèle de croissance, l’inefficacité des investissements publics et étrangers, demeurent. L’attrait des investissements de la société et de l’étranger dans les infrastructures ne suffit pas. Le réaménagement et l’actionnarisation des entreprises publiques n’ont pas encore atteint le rythme prévu, etc.

En matière de finances, la balance budgétaire rencontre encore des difficultés avec l’excédent de dépenses. La gestion et l’utilisation du budget d’Etat dans certains ministères, services et localités laissent à désirer. La dette publique augmente rapidement.

Dans le secteur bancaire, le rapport a souligné les difficultés dans la restructuration des banques commerciales par actions, le règlement des dettes douteuses et l'accès difficile aux ressources de fonds des PME.

Pour l'industrie et le commerce, il existe encore des problèmes en suspens comme la lenteur dans la mise en œuvre des projets électriques, dans la promulgation des mécanismes et des politiques de développement de l'industrie auxiliaire, dans le renouvellement des technologies. La contrebande, la fraude commerciale demeurent toujours complexes.

Le projet de restructuration agricole et rurale laisse à désirer. La production agricole manque d'efficience et n'arrive pas à édifier des labels pour les produits agricoles. La gestion des planifications de développement agricole, l'application des technologies dans la production ainsi que l'attrait des investissements dans ce secteur doivent être renforcés.

A présent, il y a beaucoup de pertes dans l'utilisation des terres, des ressources naturelles, des minerais. Les violations foncières, la pollution de l'environnement dans des villages de métiers, les zones industrielles ne sont pas encore réglées systématiquement. De plus, il manque encore des ressources financières pour la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique.

Les accidents de la route, les embouteillages dans les grandes villes... doivent être​ réglés de même que le développement des infrastructures de transport.

Dans le secteur du travail, des invalides et des affaires sociales, certaines politiques de réduction de la pauvreté et de reconnaissance aux personnes méritoires envers la Patrie ne sont pas satisfaisantes. La qualité de l'apprentissage, notamment des ruraux laisse à désirer.

Le secteur de la santé fait face actuellement à une surcharge dans les hôpitaux, à la faiblesse dans la gestion des médicaments et des équipements.

Les contrôles et le règlement des violations dans le secteur de la culture ne sont pas assez stricts. La qualité des services touristiques reste inquiétante, conduisant à une baisse du nombre des touristes étrangers.

Dans l'information et les télécommunications, il faut renforcer la gestion des sites web et assurer la sécurité du réseau.

Pour l'inspection, il existe  de nombreuses plaintes relatives à la terre et à l'environnement. La lutte contre la corruption laisse toujours à désirer.

Dans le secteur des affaires intérieures, se posent encore des problèmes comme la complexité des formalités administratives, la lenteur dans l'application des technologies et dans l'édification de l'e-gouvernement.

Lors de la même séance de travail lundi, le président de la Cour populaire suprême Truong Hoa Binh et le procureur du Parquet populaire suprême Nguyen Hoa Binh ont présenté leurs rapports sur l’exécution des résolutions de l’AN sur les activités de supervision et les interpellations lors des dernières sessions de l'AN.

Le responsable du bureau de l’AN, Nguyen Hanh Phuc, a présenté un rapport de contrôle en la matière. Le chef de la Commission des aspirations du peuple relevant du Comité permanent de l’AN, Nguyen Duc Hien, a présenté un rapport sur la supervision du traitement des propositions adressées par des électeurs à la 9e session de l’organe législatif, ainsi que ses résultats. -VNA