New York (VNA) – Devant le Conseil de sécurité, réuni mardi 14 février pour un débat sur l’élévation du niveau des mers et ses implications pour la paix et la sécurité, le Vietnam a souligné la nécessité d’une approche globle et centrée sur les personnes.
La quasi-totalité des quelque 70 orateurs à s’être exprimés, dont le chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, Dang Hoàng Giang, ont tiré la sonnette d’alarme, avant de proposer des pistes, notamment sur le plan juridique, afin d’y remédier.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres et le président de l’Assemblée générale, Csaba Kőrösi, ont souligné que cette élévation représente un multiplicateur de menaces, rappelant que l’accès à l’eau, à la nourriture, aux soins de santé sont menacés par ce phénomène, des secteurs économiques entiers étant à risque.
Dans ce droit fil, le Vietnam, dont 11 à 26% de la population, principalement dans le delta du Mékong et du fleuve Rouge, est confrontée à différents risques d’inondations, a affirmé sa compréhension des conséquences de l’élévation du niveau des mers pour l’économie, la société, la paix, la sécurité et l’existence même de certains pays.
La lutte contre les changements climatiques et la montée des mers doit être globale et nécessite des efforts concertés qui placent les personnes au cœur de la solution, a préconisé l’ambassadeur Dang Hoàng Giang, estimant que ces efforts doivent aller de pair avec les solutions pour faire face aux causes profondes de l’insécurité, telles que la pauvreté et les inégalités.
Il a proposé au Conseil de sécurité d’organiser davantage de réunions d’information avec des scientifiques et autres experts sur l’impact de l’élévation du niveau des mers sur la paix et à la sécurité internationales, et d’envisager d’établir un système d’alerte précoce en rapport à la hausse du niveau de la mer dans les régions en conflit. – VNA