Hanoi (VNA) - Le sens de la discipline et l’esprit d’union sont les deux éléments fondamentaux de la culture minière vietnamienne. C’est ce qui ressort du plan «Valoriser la culture minière traditionnelle dans la nouvelle conjoncture», élaboré par le Groupe national des industries du charbon et des minerais du Vietnam (Vinacomin).
L’exploitation charbonnière est un métier pénible et dangereux lorsque les mineurs travaillent dans un environnement toxique. Leur profession nécessite qu’ils travaillent par groupes nombreux dans une chaîne dont chaque maillon est interdépendant.
De l’élaboration du plan d’exploitation à la distribution, en passant par le creusage de galeries et le transport… rien n’est possible sans un sens de la discipline et un esprit d’union irréprochables de la part des mineurs.
Pour Nguyên Van Nam, ouvrier à la société charbonnière Thông Nhât, un mineur se doit d’observer scrupuleusement les consignes de sûreté technique et les ordres de son supérieur hiérarchique, tel un soldat au front.
«J’ai beaucoup appris des anciens et notamment leur sens de la discipline et leur esprit d’union. Mais comme l’apprentissage est un processus permanent, nous sommes ouverts à toutes les nouvelles technologies», dit-il.
La plupart des mineurs vietnamiens viennent des milieux ruraux. La culture villageoise coule dans leur veine. Est-ce compatible avec l’intégration internationale du Vietnam en général et de l’industrie minière en particulier? La réponse est positive, affirme Nhac Phan Linh, directeur adjoint de l’Institut des ouvriers et des syndicats qui est également responsable adjoint du plan «Valoriser la culture minière traditionnelle dans la nouvelle conjoncture».
«La culture minière vietnamienne est un condensé des traditions nationales, de la théorie marxiste-léniniste sur la classe ouvrière et de l’histoire des mouvements ouvriers», souligne-t-il. «Je dirais même que dans l’actuelle 4e révolution industrielle, le sens de la discipline et l’esprit d’union, deux éléments fondamentaux de la culture minière, méritent d’être valorisés dans d’autres domaines de la vie, ce qui permettra d’augmenter la productivité de nos travailleurs».
Sous la colonisation française, les mineurs de Quang Ninh se sont largement impliqués dans différents mouvements ouvriers déclenchés par le Parti communiste du Vietnam. – VOV/VNA