Savoureuse et généreuse, la cuisine vietnamienne dont les ingrédients les plus modestes se marient avec imagination et révèlent de surprenants bouquets pour les papilles, séduit de plus en plus les Thaïlandais.
Beaucoup de plats vietnamiens sont devenus populaires en Thaïlande, à l’instar de nem grillé (appelé par les Thaïlandais "neam nuong"), nem cuôn (Poh PIA), crevettes à la canne à sucre (goong phan oy), crêpes (Khanom bueang yuans)... qui sont présents dans de nombreuses régions comme Bangkok, Phuket et Chiang Mai.
Les restaurants vietnamiens se sont bien développés en Thaïlande car ce pays abrite une grande communauté vietnamienne, est traditionnellement une terre de convergence de nombreuses cultures, y compris la culture culinaire, et aussi parce que les touristes vietnamiens y sont de plus en plus nombreux. Peut-être nulle part ailleurs qu’en Thaïlande la nourriture vietnamienne est aimée à la fois par la diaspora et par les autochtones.
Selon la page hebdomadaire Spectrum du "Bangkok Post", il y a quelques années, les restaurants proposant des plats vietnamiens à Bangkok n'était pas nombreux. Plus tard, certains restaurants ont commencé à ajouter dans leur menu des plats vietnamiens tels que crêpes banh xèo, rouleaux de printemps, rouleaux (aux crevettes, au bœuf)… qui ont eu un certain succès. Depuis, la cuisine vietnamiensne a essaimée dans d'autres provinces du royaume.
Des premières années du règne du roi Ratanakosin (1782) à celui du roi Rama III (1824-1851), les Vietnamiens ont été autorisés à fonder à Bangkok une communauté appelée par les Thaïlandais «Ban Yuan Sam Sen», ce qui veut dire « Village vietnamien à Sam Sen ». Cette communauté s'étend le long de la route Sam Sen, au bord du fleuve Chao Phraya, près des bâtiments du gouvernement et de l'Assemblée nationale. On y trouve un marché vendant des aliments en provenance du Vietnam et aussi une église appelée Saint-Francis Xavier où viennent prier le week-end les Thaïlandais d’origine vietnamienne.
Autour de l'église, il y a de nombreux stands vendant des spécialités vietnamiennes comme pâté de porc, rouleaux de printemps, banh chung ( gâteau de riz gluant ), nem nuong (rouleaux de printemps grillés), banh cuôn (crêpes), café Trung Nguyên. Ces plats sont vendus aussi dans la région Nord-Est. Le pâté de porc est depuis longtemps très apprécié des Thaïlandais car il est délicieux, son prix est raisonnable et il est facile à conserver.
La famille de Vu Manh Hùng et d'autres dans les provinces comme Udon Thani, Nong Khai, Ubon Ratchathani où vivent nombre de Vietnamiens, qui ont émigré ici depuis la colonisation française, se sont efforcées de maintenir et transmettre à leur descendance la culture vietnamienne, de faire connaître les plats les plus traditionnels et les plus typiques du Vietnam. Le pho (soupe de nouilles de riz au bœuf ou au poulet) est également présent dans le Nord-Est et Bangkok, mais il est beaucoup moins délicieux que son homologue de Hanoi !
Mme Piyakul Suwansumrit, dont le nom vietnamien est «Tuyêt», membre de l’Association culturelle Thaïlande-Vietnam à Bangkok a confié que comme beaucoup d’autres personnes vivant loin du Vietnam, elle se rappelle toujours des plats de son pays natal. Il y a quelques années, il était difficile à trouver un restaurant vietnamien en Thaïlande, mais maintenant ils sont légions.
Selon Payikul Suwansumrit, «en tant que restaurateur, je peux dire qu’il n’est pas facile de tirer son épingle du jeu en Thaïlande, terre de convergence de nombreuses cultures, où il existe de nombreux types de plats venus des quatre coins du monde. L’important, c’est que le patron soit Vietnamien. Parfois, il faut savoir aussi modifier certains plats pour les adapter au goût des autochtones».
Qu’ils proposent des plats traditionnels ou plus contemporains, les restaurants vietnamiens font désormais partie du paysage culinaire de la Thaïlande. Pour les plus grand plaisir des gourmets, qu’ils soient Thaïlandais ou non. – AVI
Beaucoup de plats vietnamiens sont devenus populaires en Thaïlande, à l’instar de nem grillé (appelé par les Thaïlandais "neam nuong"), nem cuôn (Poh PIA), crevettes à la canne à sucre (goong phan oy), crêpes (Khanom bueang yuans)... qui sont présents dans de nombreuses régions comme Bangkok, Phuket et Chiang Mai.
Les restaurants vietnamiens se sont bien développés en Thaïlande car ce pays abrite une grande communauté vietnamienne, est traditionnellement une terre de convergence de nombreuses cultures, y compris la culture culinaire, et aussi parce que les touristes vietnamiens y sont de plus en plus nombreux. Peut-être nulle part ailleurs qu’en Thaïlande la nourriture vietnamienne est aimée à la fois par la diaspora et par les autochtones.
Selon la page hebdomadaire Spectrum du "Bangkok Post", il y a quelques années, les restaurants proposant des plats vietnamiens à Bangkok n'était pas nombreux. Plus tard, certains restaurants ont commencé à ajouter dans leur menu des plats vietnamiens tels que crêpes banh xèo, rouleaux de printemps, rouleaux (aux crevettes, au bœuf)… qui ont eu un certain succès. Depuis, la cuisine vietnamiensne a essaimée dans d'autres provinces du royaume.
Des premières années du règne du roi Ratanakosin (1782) à celui du roi Rama III (1824-1851), les Vietnamiens ont été autorisés à fonder à Bangkok une communauté appelée par les Thaïlandais «Ban Yuan Sam Sen», ce qui veut dire « Village vietnamien à Sam Sen ». Cette communauté s'étend le long de la route Sam Sen, au bord du fleuve Chao Phraya, près des bâtiments du gouvernement et de l'Assemblée nationale. On y trouve un marché vendant des aliments en provenance du Vietnam et aussi une église appelée Saint-Francis Xavier où viennent prier le week-end les Thaïlandais d’origine vietnamienne.
Autour de l'église, il y a de nombreux stands vendant des spécialités vietnamiennes comme pâté de porc, rouleaux de printemps, banh chung ( gâteau de riz gluant ), nem nuong (rouleaux de printemps grillés), banh cuôn (crêpes), café Trung Nguyên. Ces plats sont vendus aussi dans la région Nord-Est. Le pâté de porc est depuis longtemps très apprécié des Thaïlandais car il est délicieux, son prix est raisonnable et il est facile à conserver.
La famille de Vu Manh Hùng et d'autres dans les provinces comme Udon Thani, Nong Khai, Ubon Ratchathani où vivent nombre de Vietnamiens, qui ont émigré ici depuis la colonisation française, se sont efforcées de maintenir et transmettre à leur descendance la culture vietnamienne, de faire connaître les plats les plus traditionnels et les plus typiques du Vietnam. Le pho (soupe de nouilles de riz au bœuf ou au poulet) est également présent dans le Nord-Est et Bangkok, mais il est beaucoup moins délicieux que son homologue de Hanoi !
Mme Piyakul Suwansumrit, dont le nom vietnamien est «Tuyêt», membre de l’Association culturelle Thaïlande-Vietnam à Bangkok a confié que comme beaucoup d’autres personnes vivant loin du Vietnam, elle se rappelle toujours des plats de son pays natal. Il y a quelques années, il était difficile à trouver un restaurant vietnamien en Thaïlande, mais maintenant ils sont légions.
Selon Payikul Suwansumrit, «en tant que restaurateur, je peux dire qu’il n’est pas facile de tirer son épingle du jeu en Thaïlande, terre de convergence de nombreuses cultures, où il existe de nombreux types de plats venus des quatre coins du monde. L’important, c’est que le patron soit Vietnamien. Parfois, il faut savoir aussi modifier certains plats pour les adapter au goût des autochtones».
Qu’ils proposent des plats traditionnels ou plus contemporains, les restaurants vietnamiens font désormais partie du paysage culinaire de la Thaïlande. Pour les plus grand plaisir des gourmets, qu’ils soient Thaïlandais ou non. – AVI