Ces dernières années, les biscuits et bonbons vietnamiens ont de plus en plus de succès, au point de connaître une croissance de 20% à 40%.

Selon une filiale de la Banque commerciale par actions d’industrie et de commerce du Vietnam (Viettinbank), une société de bourse, les entreprises vietnamiennes de ce secteur dominent désormais le marché domestique après de nombreuses années de forte concurrence par la confiserie étrangère.

Aujourd’hui, le Vietnam recense près de 30 entreprises et 1.000 petits établissements de confiserie. La supériorité de leurs produits en termes de qualité, de prix, mais aussi d’information sur l’origine de leurs ingrédients, lui vaut la faveur du consommateur vietnamien.

80% de la production pour le marché domestique

D’après de dernières statistiques, 80% des produits du marché domestique proviennent d’entreprises vietnamiennes.

Ces dernières années, les chaînes de production de ces entreprises ont été notablement modernisées, tandis que la promotion de l’investissement dans les réseaux de distribution leur a permis de commercialiser la grande majorité de leurs produits.

Le témoignage le plus éclairant sur ce succès est la Fête de la mi-automne, le Têt Trung Thu qui, traditionnellement, fait la part belle au secteur de la confiserie avec le Nouvel an lunaire, le Têt Nguyên Dan... Cette année, les choix des fournisseurs par les commerçants ont essentiellement porté sur les producteurs vietnamiens. Ainsi nombreuses sont les échoppes vendant des gâteaux de la lune fabriqués au Vietnam, lesquels connaissent un vif succès auprès du consommateur. Le prix d’un banh nuong ou d’un banh deo - gâteau de la lune traditionnel - est de l’ordre de 25.000 à 50.000 dôngs selon la marque.

En outre, les producteurs vietnamiens n’hésitent plus à innover. Par exemple, la Compagnie par actions de confiserie de Hanoi offre des banh nuong et banh deo fabriqués avec des technologies de Malaysie pour un coût similaire aux gâteaux de la lune traditionnels. Ils produisent de nouvelles gammes pour certains types de clientèle spécifique, comme les gâteaux de la lune pour les diabétiques ou les personnes sous régime alimentaire surveillé, mais à un prix inévitablement plus élevé, cependant.

Cela n’empêche pas les importations de gâteaux de la lune du Japon ou de Malaysie de se poursuivre, mais c’est plutôt pour offrir à ses relations. Étant plus chers, ils n’ont pas la faveur pour une consommation personnelle.

Nul doute que la confiserie vietnamienne va poursuivre son développement dans les années à venir...

Selon une estimation du Business Monitor International (BMI), en 2014, le chiffre d’affaires du secteur de la confiserie du Vietnam devrait progresser de 10,7% pour atteindre les 27.000 milliards de dôngs. -VNA