Selonune filiale de la Banque commerciale par actions d’industrie et decommerce du Vietnam (Viettinbank), une société de bourse, lesentreprises vietnamiennes de ce secteur dominent désormais le marchédomestique après de nombreuses années de forte concurrence par laconfiserie étrangère.
Aujourd’hui, le Vietnam recense prèsde 30 entreprises et 1.000 petits établissements de confiserie. Lasupériorité de leurs produits en termes de qualité, de prix, mais aussid’information sur l’origine de leurs ingrédients, lui vaut la faveur duconsommateur vietnamien.
80% de la production pour le marché domestique
D’après de dernières statistiques, 80% des produits du marché domestique proviennent d’entreprises vietnamiennes.
Cesdernières années, les chaînes de production de ces entreprises ont éténotablement modernisées, tandis que la promotion de l’investissementdans les réseaux de distribution leur a permis de commercialiser lagrande majorité de leurs produits.
Le témoignage le pluséclairant sur ce succès est la Fête de la mi-automne, le Têt Trung Thuqui, traditionnellement, fait la part belle au secteur de la confiserieavec le Nouvel an lunaire, le Têt Nguyên Dan... Cette année, les choixdes fournisseurs par les commerçants ont essentiellement porté sur lesproducteurs vietnamiens. Ainsi nombreuses sont les échoppes vendant desgâteaux de la lune fabriqués au Vietnam, lesquels connaissent un vifsuccès auprès du consommateur. Le prix d’un banh nuong ou d’un banh deo -gâteau de la lune traditionnel - est de l’ordre de 25.000 à 50.000dôngs selon la marque.
En outre, les producteursvietnamiens n’hésitent plus à innover. Par exemple, la Compagnie paractions de confiserie de Hanoi offre des banh nuong et banh deofabriqués avec des technologies de Malaysie pour un coût similaire auxgâteaux de la lune traditionnels. Ils produisent de nouvelles gammespour certains types de clientèle spécifique, comme les gâteaux de lalune pour les diabétiques ou les personnes sous régime alimentairesurveillé, mais à un prix inévitablement plus élevé, cependant.
Celan’empêche pas les importations de gâteaux de la lune du Japon ou deMalaysie de se poursuivre, mais c’est plutôt pour offrir à sesrelations. Étant plus chers, ils n’ont pas la faveur pour uneconsommation personnelle.
Nul doute que la confiserie vietnamienne va poursuivre son développement dans les années à venir...
Selonune estimation du Business Monitor International (BMI), en 2014, lechiffre d’affaires du secteur de la confiserie du Vietnam devraitprogresser de 10,7% pour atteindre les 27.000 milliards de dôngs. -VNA